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XXVII. EXTRAIT DE LA LETTRE DU COMTE DE FLEMMING AU COMTE DE BRÜHL, de vienne, le juin (sic) 1756.

Je dois encore ajouter qu'il a été enjoint à M. le comte de Kayserling, par le dernier rescrit, de ne ménager ni peines ni argent pour parvenir à une connaissance exacte de l'état des revenus de cette cour-ci. Il y a apparence qu'on en veut être informé pour savoir au juste si l'on est ici à même de pouvoir soutenir, par ses propres fonds et sans le secours de l'Angleterre, les frais d'une guerre, et si elle peut en outre fournir des subsides, etc.

DU MÊME, EN DATE DU 9 JUIN.

On a lieu de présumer qu'il a été concerté entre les deux cours impériales de Vienne et de Russie que celle-ci, pour masquer d'autant mieux les véritables raisons de son armement, le fasse sous le prétexte apparent de se trouver par là en état de satisfaire à ses engagements contractés dans la dernière convention subsidiaire avec l'Angleterre, en cas qu'il en fût besoin; et quand tous les préparatifs seront achevés, de tomber inopinément sur le roi de Prusse, etc.

DU MÊME, EN DATE DU 19 JUIN.

Par les ouvertures générales et obscures qu'un certain ministre a faites au sieur Prasse, touchant l'armement de la Russie, et que Votre Excellence a bien voulu me communiquer par ladite dépêche, j'ai remarqué que ce ministre commence à devenir plus réservé et mystérieux sur les intentions de sa cour. Cette retenue me paraît être