<70> si souvent données et réitérées de la précieuse amitié de Sa Majesté l'impératrice de Russie, qu'elle ne veuille en échange, à l'occasion de l'accession dont il s'agit, pourvoir préalablement et suffisamment à la sûreté des États héréditaires de Sa Majesté, et effectuer la même chose près des autres alliés.

Dans cette attente, Sa Majesté fera pourvoir au plus tôt son ministre à la cour de Russie des instructions nécessaires pour entrer plus avant en matière, et conduire la négociation dont il s'agit à une heureuse fin. C'est de quoi l'on n'a pas voulu manquer de faire part à Son Excellence le comte de Kayserling, pour qu'il en puisse informer sa cour, etc.

Dresde, ce 26 juin 1751.

Comte de Brühl.

XII. EXTRAIT D'UNE LETTRE DU COMTE DE FLEMMING AU COMTE DE BRÜHL, DE VIENNE, DU 28 FÉVRIER 1753.

En conformité de la dépêche dont Votre Excellence m'a honoré, du 19 du courant, j'ai témoigné à M. le comte d'Ulefeld la satisfaction du Roi notre maître de la déclaration claire et nette de Sa Majesté l'Impératrice-Reine sur l'agnition du traité qui subsiste entre les deux cours, et sur l'application au cas dont il s'agit avec le roi de Prusse.

J'ajoutai en même temps qu'il serait bon, et que le roi mon maître s'y attendait, qu'à l'exemple de la Russie l'on autorisât aussi éventuellement les ministres respectifs qui subsistent aux cours principalement intéressées au maintien de la paix, à pouvoir dans son temps,