<221> V. A. R. de nous honorer de sa présence; vous faites à présent, madame, l'ornement et le plus beau lustre de nos princesses d'Allemagne. Je serai certainement excessivement flatté de vous posséder du moins pour un temps, de jouir de cette conversation aussi instructive que brillante, d'admirer ces talents que V. A. R. possède, et qu'elle semble ignorer, de pouvoir lui donner des marques de mon admiration, et de lui offrir des hommages d'autant plus sincères, qu'ils sont une suite de la haute considération et de tous les sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être, etc.

131. A LA MÊME.

20 juillet 1770.



Madame ma sœur,

M. de Witzleben m'a rendu la lettre dont Votre Altesse Royale a eu la bonté de le charger. Que pouvait-il m'arriver de plus agréable, madame, que de me savoir encore conservé dans votre précieux souvenir? J'envie à M. de Witzleben le bonheur dont il a joui de vous voir, de vous entendre, et de vous offrir ses hommages. J'ai été pendant ce temps par voies et par chemins, mais ne jouissant de beaucoup près d'un sort aussi favorable; j'ai cependant eu la consolation de m'entretenir avec la landgrave de Darmstadt,a la grande princesse que nous honorons et révérons également. Elle vous est certainement bien attachée, madame, et V. A. R. peut compter qu'elle a en nous deux cœurs qui lui sont inviolablement attachés. D'ailleurs, madame, nous attendons ici l'apparition d'un marmot quelconque,


a Voyez t. XX, p. 205.