<81> dans le Marquis d'Argens. Il étoit bon, officieux, bienfaisant. Il n'employa jamais le crédit, qu'il eut pendant son séjour à Berlin, auprès du grand Roi, qui l'avoit attaché à son service et admis dans sa familiarité, que pour protéger ceux qui recouroient à ses bon offices, et principalement les français, ses compatriotes, et sous ce rapport, sa mémoire est encore en vénération dans la Capitale du Brandebourg. Fredéric n'eut jamais, à proprement parler, ni courtisans ni favoris; mais si dans le nombre de ceux, qui eurent un libre accès à sa cour, il s'en trouva quelques-uns, que ce prince chérit veritablement, M. d'Argens fut toujours celui qu'il distingua le plus. Il n'etoit pas sans estime pour ses talens, ses opinions philosophiques lui étoient encore plus agreables, par la conformité, qu'elles avoient avec les siennes. Il aimoit sa vivacité, son enjouement sa franchise vraiment provençale, et il aboit tant de confiance dans son honnêteté qu'il ne craignit jamais, dans aucune occasions et sur les affaires même les plus delicates de lui devoiler toutes ses pensées. Les lettres qu'il lui écrivoit en fournissent la preuve.
     

Es scheint die Bestimmung des Marquis gewesen zu sein, eine Lebensgefährtin vom Theater zu erhalten. Er verheirathete sich mit der Tänzerin, Demoiselle Cochois. Der König gab nicht nur seine Einwilligung dazu, da die Dem. Cochois wirklich eine Person von Geist und Talent war und in jedem Betracht alle Achtung verdiente, sondern er räumte auch den Neuvermälten eine Wohnung in Sanssouci und später im neuen Palais ein. Die Ehe war eine der glücklichsten, da sie jedoch ohne Kinder blieb und der Marquis ein großer Kinderfreund war, so hatte er nacheinander zwei Pflegetöchter bei sich, auf deren gute Erziehung und künftige vortheilhafte Versorgung er sehr bedacht war. In Religionssachen war er tolerant, doch keineswegs ein Spötter derselben, wie man ihn wohl zuweilen beschuldigt hat, wiewohl er oft über die Pfaffereien der katholischen Geistlichen und Mönche mit sehr lebhaftem Witz lachte. Seine Gemalin ging sonntäglich in die Messe. Seinen alten