<151> Superville vous aura entièrement rétablie. M. le gazetier d'Erlangen en parle; il s'est aussi amusé sur mon sujet. Je ne sais point comment j'ai mérité sa disgrâce; mais sais-je bien que je ne permets pas dans mon pays que l'on imprime des impertinences sur le sujet de mes parents. Je suis avec bien de l'estime, ma chère sœur, etc.

155. A LA MÊME.

Berlin, 20 décembre 1744.



Ma très-chère sœur,

J'ai été infiniment charmé de votre chère lettre, remplie des sentiments les plus vifs d'une vraie tendresse, et vous pouvez compter sur la sincérité de celle que j'ai et que j'aurai toute ma vie pour votre personne. Quant au malheureux gazetier d'Erlangen, qui a le front d'offenser impudemment des têtes couronnées, je me réfère à ce que j'ai écrit là-dessus au Margrave votre époux, en date du 4 juillet et du 1er d'août, et je ne veux pas vous entretenir plus amplement sur un article si odieux. Il vaut mieux me recommander à l'honneur de votre tendre souvenir, en vous assurant de la très-parfaite amitié avec laquelle je suis, ma très-chère sœur, etc.a


a De la main d'un secrétaire.