<119> part, vu qu'une affaire si sérieuse regarde le bien de notre famille. Vous aurez au reste la bonté de croire qu'il ne se peut rien ajouter aux sentiments de tendresse et de considération avec lesquels je suis, etc.

Je vous demande bien pardon de ne vous avoir pas écrit de main propre; mais je n'en ai pas eu le temps.a

115. A LA MÊME.

Olmütz, 30 janvier 1742.



Ma très-chère sœur,

Vous serez bien surprise de ce que je vous écris d'Olmütz, lorsque vous me supposez à Remusberg; mais que puis-je vous dire, sinon que ma destinée errante me promène, et ne me laisse pas un moment de repos? Ma sœur d'Ansbach a pris un bien triste congé de moi; je l'ai chargée de bien du tendre pour vous. Adieu, chère sœur; je vous écrirai aussi souvent que mes affaires et les importuns me le permettront. En attendant, je vous prie de me croire avec bien de l'estime, ma très-chère sœur, etc.

Mille amitiés, s'il vous plaît, au Margrave.


a De la main du Roi.