<575> à ce but, j'aimerais mieux quitter dès aujourd'hui. Je me flatte, mon cher maître, que vous approuverez ces sentiments.

J'ai été le 18 de ce mois à Mastricht .......

Il ne me reste qu'à renouveler les assurances du très-profond respect avec lequel je suis,



Sire,

de Votre Majesté
le très-humble et très-obéissant serviteur
et fidèle sujet,
Rottembourg.

9. AU COMTE DE ROTTEMBOURG.

(Juillet 1743.)



Mon cher Rottembourg,

Je vous suis bien obligé de la peine que vous avez prise, pour le public et pour moi, de vouloir mettre à la raison le grand baladin de l'Opéra. Comme il me semble qu'il doit y avoir mesure à tout, et que les gages des personnes utiles à l'État doivent être infiniment supérieurs aux pensions de ceux qui ne le servent que par des gambades, j'ai résolu d'accorder, à la vérité, deux mille écus à Poitier et une somme pareille à la Roland; mais je ne saurais me résoudre à payer mille écus pour les deux enfants, qui ne peuvent faire ni service, ni plaisir au public; et si Poitier ne devient pas plus raisonnable sur ce chapitre, je serai obligé de le laisser partir avec tout son mérite. Je conçois que nous ne trouverons peut-être pas mieux en France; mais ceux qui viendront le remplacer ne coûteront pas tant.