<IX>Nous joignons à cette correspondance deux lettres de Frédéric à M. de Hertzberg, du mois d'août 1779; elles sont relatives à la traduction allemande de ses Lettres sur l'amour de la patrie, confiée à M. J.-D. Kluge. Les originaux de ces deux lettres sont conservés aux Archives de l'État.

VII. LETTRE DE FRÉDÉRIC A M. LION GOMPERZ. (6 septembre 1781.)

Lion Gomperz, négociant juif, né à Metz en Lorraine, en décembre 1749, s'établit d'abord à Berlin, puis à Schidlitz, faubourg de Danzig. En 1782, il se fit baptiser dans l'église luthérienne de Neuteich, petite ville de la Prusse occidentale, et prit alors le nom de baptême de Louis.

Lorsque l'ouvrage de Frédéric, De la littérature allemande,a fut connu du public, plusieurs auteurs en publièrent des critiques, entre autres, Justus Möser, Jérusalem, Jean-Charles Wetzel, Rauquil-Lieutaud, Tralles, Afsprung, et Jean de Müller.b Lion Gomperz publia à son tour des Lettres sur la langue et la littérature allemande, relatives à l'ouvrage : De la littérature allemande. Dédiées à Sa Majesté le roi de Prusse. A Danzig, 1771, in-8. Nous avons tiré la réponse de Frédéric, du 6 septembre 1781, des Litterarische Nachrichten von Preussen, publiées par Goldbeck, Leipzig et Dessau, 1783, t. II, p. 232 et 233.

VIII. LETTRE DE FRÉDÉRIC AU GENERAL ELIOTT. (Octobre 1782.)

George-Auguste Eliott,c plus tard lord Heathfield, né à Stobbs en Écosse le 25 décembre 1717, général anglais et commandant de Gibraltar, s'illustra en dé-


a Voyez t. VII, p. v, et p. 103-140.

b Voyez J.-D.-E. Preuss, Friedrich der Grosse als Schriftsteller, p. 344-348.

c On écrit communément Elliot, mais c'est à tort. Voyez t. XIX, p. 161.