<IV>entre Frédéric II, roi de Prusse, et le marquis d'Argens, avec les Épîtres du Roi au marquis. Königsberg et Paris, 1798, deux tomes en un volume de cinq cent quatre-vingt-deux pages. L'éditeur anonyme, en possession de cinquante-neuf lettres originales et inédites du Roi,a qui lui avaient été cédées par M. de Magallon, petit-fils du marquis d'Argens et officier au régiment de Schöning (no 11), à Königsberg, forma cette collection de deux cent cinquante-neuf lettres,b y compris les trois qui furent échangées entre Frédéric et la veuve du marquis d'Argens. Il fit un seul tout des lettres tant anciennes que nouvelles, en observant l'ordre chronologique et en faisant suivre les lettres de leurs réponses. De plus, à l'exemple de la traduction allemande des Œuvres posthumes, il ajouta à sa collection, sous les numéros 207 et 220, deux lettresc omises dans le dixième volume de l'édition de 1788 et imprimées t. VIII, p. 48 et 51; mais il ne les marqua pas d'un astérisque. Enfin, il ajouta aux numéros 82 et 205 les vers y appartenants, copiés sur la même édition, t. VII, p. 3 et 293, et que les éditeurs de Berlin avaient également omis dans leur dixième volume. Les dix-sept Épîtres du Roi au marquis, ajoutées par l'éditeur à la fin de la Correspondance, t. II, p. 513-582, sont tirées des tomes VII et VIII des Œuvres posthumes. Ce sont celles que nous avons données dans les tomes XII et XIII de notre édition,d avec les quatre autres Lettres en vers et prose que le Roi avait aussi admises dans le second recueil de ses poésies.e

Tout en tirant parti de l'édition de Königsberg et Paris, nous avons l'avantage de pouvoir y ajouter une quantité de lettres inédites et fort intéressantes.


a Les cinquante-neuf lettres nouvelles sont marquées d'un astérisque dans cette édition de 1798. Ce sont dans la nôtre les numéros 2, 6, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 16, 18, 20, 28, 36, 38, 39, 40, 41, 42, 44, 52, 56, 64, 71, 81, 92, 96, 144, 158, 160, 161, 169, 171, 174, 175, 178, 188, 190, 203, 205, 243, 246, 261, 264, 272, 279, 282, 289, 291, 293, 295, 301, 307, 309, 312, 313, 315, 317, et 1 et 3 de l'Appendice.

b La lettre no 139 est celle au comte Algarotti dont nous avons déjà parlé.

c Ce sont les numéros 262 et 273 de notre édition.

d Voyez t. XIII, p. 61, 66, 70, 76; t. XII, p. 56, 98, 117, 132, 141, 151, 157, 166, 180, 185, 192; et t. XIII, p. 47 et 55.

e Voyez t. XII, p. 159, 255 et 258; et t. XIII, p. 59.