<79>Laissons donc le destin dans ses demeures sombres
Nous voiler ses arrêts d'impénétrables ombres;
En souffrant les revers sans en être abattu,
Il faut s'envelopper, ma sœur, dans sa vertu.

Corrigée à Pretzschendorf, le 7 janvier 1760. (Voyez Friedrichs des Zweiten hinterlassene Werke. Aus dem Französischen übersetzt. Neue Auflage. Berlin 1789, t. I, p. XIX. Dans sa lettre à Voltaire, du 12 mars 1709, Frédéric appelle cette pièce « une vieille Épître que j'ai faite il y a un an; » et Voltaire dit, dans sa réponse du 30 mars 1759 : « Il me paraît, par la date, que Votre Majesté s'amusa à faire ces vers quelques jours avant notre belle aventure à Rossbach. »)