<38>Ainsi, lorsque Louis en Albion s'explique,
Que l'univers entend de sa voix pacifique
Retentir en tous lieux les magnanimes lois,
Mars suspend les alarmes,
Et renferme ces armes
Qui menaçaient cent rois.

Venez, Plaisirs charmants, venez, Grâces naïves,
Que vos jeux désormais embellissent nos rives;
Je consacre mon luth au beau dieu des amours,
Je suis sous son empire,
Déjà ce dieu m'inspire,
Adieu, Mars, pour toujours.

(Envoyée à Voltaire le 10 juin 1749.)