<232>allodiaux des maisons de Médicis et de Farnèse.

Article XVIII.

L'infant duc de Parme renonce à ses prétentions sur les biens allodiaux des maisons de Médicis et de Farnèse, aussi bien que sur les villes de Bozzolo et de Sabionetta.

Article XIX.

Le Roi Très-Chrétien promet de concourir par ses bons offices pour que l'archiduc Joseph soit élu roi des Romains, d'une manière conforme aux constitutions de l'Empire.

Article XX.

Les deux parties conviennent de ne prendre aucunes mesures par rapport à la future élection d'un roi de Pologne, que d'un concert commun; et leur but n'étant que de maintenir la liberté de la nation polonaise, elles déclarent dès à présent que si le choix libre de la République venait à tomber sur un prince de la maison de Saxe, elles l'appuieront de leur mieux.

Article XXI.

L'Impératrice-Reine étant convenue avec le duc de Modène du mariage de l'archiduc Léopold avec la princesse de Modène, et voulant demander à l'Empereur et à l'Empire l'expectative à la succession féodale de Modène en faveur de l'archiduc Léopold, à condition que les États de Modène ne soient jamais unis à la masse des États de la maison d'Autriche, le roi de France promet d'y concourir par ses bons offices.

Article XXII.

On invitera d'accéder à ce traité l'Empereur, l'impératrice de Russie, et les rois de Suède et de Pologne.

Les deux derniers articles, ainsi que les trois articles séparés, ne roulent que sur de simples formalités.