<158>que vous allez vous délasser en préparant une bonne réception au prince d'Orange, et terminer le tout par de belles et glorieuses noces.a Permettez-moi, Sire, de vous en faire mes compliments de félicitation. Je rends grâces à V. M. de la part que j'ai eue pendant votre absence aux melons de Sans-Souci. Je suis, etc.

83. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 7 septembre 1767.

Je suis de retour, mon cher ami, de Silésie, où j'ai trouvé votre régiment très-beau et en très-bon ordre.

Je vais marier bientôt ma nièce; je vous inviterais volontiers aux noces, mais je sais que vous préférez la retraite au grand monde. Je vous embrasse de tout mon cœur.

84. AU MÊME.

Le 12 novembre 1767.

Mon cher ami, je vous envoie du baume de la Mecque arrivé incessamment de Constantinople, des raisins de ma vigne, et quelques bouteilles de ce vieux vin du Rhin que vous aimez. Je souhaite que cela vous soit agréable, et que vous vous en régaliez. Vivez, mon cher ami, pour vos amis, surtout pour moi, qui suis le doyen de tous, et qui vous serai attaché jusqu'au trépas. Adieu.


a Le 4 octobre, le prince Guillaume V d'Orange épousa la princesse Frédérique-Sophie-Wilhelmine, fille unique du feu Prince de Prusse, née le 7 août 1751. Voyez t. VI, p. 19, 246 et 250, §. 15.