<XXVI>LI. LOUIS XV AUX CHAMPS ÉLYSÉES, DRAME EN VERS.

Cette pièce fut composée à l'occasion de la mort de Louis XV. Il en est fait mention dans la correspondance du Roi avec Voltaire et avec d'Alembert, aux mois de juillet, d'août et d'octobre 1774. Nous reproduisons le texte du Supplément, t. I, p. 293-315.

LII. LE SINGE DE LA MODE, COMÉDIE EN UN ACTE.

L'autographe de cette comédie, encore inédite, appartient aux héritiers de feu Mme la comtesse d'Itzenplitz. C'est au Singe de la mode que le Roi fait allusion en écrivant à Voltaire, le 18 novembre 1742 : « Vous m'avez si fort mis dans le goût du travail, que j'ai fait une épître, une comédie et des mémoires; » et au même, le 5 décembre 1742 : « Je vous envoie une petite comédie contenant l'extrait de toutes les folies que j'ai été en état de coudre et de ramasser ensemble. Je l'ai fait représenter aux noces de Césarion (le 30 novembre), et encore a-t-elle été fort mal jouée. » Voltaire fait mention de cette comédie dans une lettre du 5 janvier 1758 au comte d'Argental : « Il y a, écrit-il, une comédie du roi de Prusse intitulée le Singe de la mode. »

LIII. L'ÉCOLE DU MONDE, COMÉDIE EN TROIS ACTES, FAITE PAR MONSIEUR SATYRICUS POUR ÊTRE JOUÉE INCOGNITO.

Si l'on fait attention à l'allusion de la scène I de l'acte III de cette pièce, concernant la réforme de la justice prussienne, il devient évident qu'elle n'a été composée qu'après ce grand événement. Le Roi la fit représenter le 16 et le 18 mars 1748, le 2 juillet, le 5 novembre 1749, et le 25 juin 1750; mais elle n'a été publiée qu'après sa mort, d'abord dans les Œuvres posthumes du roi de Prusse (édit. de Bâle) 1788, t. IV, p. 349-427, et, depuis, dans le Supplément, t. I, p. 367-446. Nous reproduisons ce dernier texte, qui est conforme au premier, à quelques légères variantes près.