<102> soyez persuadée que je suis avec toute la tendresse possible, ma très-chère sœur, etc.

Bien mes compliments, s'il vous plaît, au Margrave.

93. A LA MÊME.

(19 août 1740.)



Ma très-chère sœur,

Un voyage indispensable pour affaires me conduit à Strasbourg;a je vous en révèle le secret, vous priant de n'en rien dire. Je ne serai que le 28 à Wésel, d'où j'aurai le plaisir de vous écrire. Je vous remercie encore mille fois de toutes les amitiés et tendresses que vous m'avez témoignées à l'Ermitage,b et je vous prie de penser quelquefois, à vos heures de loisir, à un frère qui vous aime bien tendrement, et qui vous sera toute sa vie parfaitement dévoué et fidèle.


a Voyez t. XIV, p. XIII, art. XXXV, et p. 181-187; t. XXVI, p. 17.

b Le 17, le 18 et le 19 août. La Margrave parle de cette visite dans ses Mémoires, t. II, p. 298 et 299; mais la relation qu'elle en donne dans cet ouvrage ne s'accorde pas avec sa correspondance.