« <343>seau de la Sorbonne, sans voiles et sans timon, donnant contre des écueils, et fracassé sans ressource ..... » Cela ressemble au fameux plaidoyer fait contre les p...... de Paris : « Elles allèrent dans la rue Brise-Miche chercher un abri contre les tempêtes élevées sur leurs têtes dans la rue Chapon. » Vous sentez combien il est ridicule d'appliquer à la Sorbonne ce que Cicéron disait des secousses de la république romaine.

Il y a des choses que je fais, il y a des choses sur lesquelles je donne conseil, d'autres où j'insère quelques pages, d'autres que je ne fais point. Mais ce qui m'appartient uniquement, c'est mon érésipèle, mon amour pour la vérité, mon admiration pour votre génie, et mon attachement à la personne de V. M.

318. DU MÊME.

(1752.)

Sire, j'avais écrit ce matin une lettre à l'abbé de Prades pour être montrée à V. M.; depuis ce temps, il a eu un exemplaire de l'édition de La Beaumelle, dont vous l'aviez chargé de vous rendre compte. Je lui ai redemandé aussitôt ma lettre, comptant alors prendre la liberté d'écrire moi-même à V. M. Mais me trouvant très-mal, et ne pouvant écrire une lettre de détail dans ce moment, je supplie V. M. de permettre que je lui envoie la lettre, ou plutôt le mémoire de ce matin. Je la conjure de laisser périr un mauvais ouvrage qui tombera de lui-même, et d'avoir pitié de l'état affreux où elle m'a réduit.