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295. DU MÊME.

Le 3 octobre (1751).

Faible réponse à votre belle ode,a en attendant que j'aie l'honneur de la renvoyer avec très-peu d'apostilles.

La mère de la Mort, la Vieillesse pesante,
A de son bras d'airain courbé mon faible corps,b etc.

296. DU MÊME.

(1751.)

Sire, je me suis traîné à votre Opéra, espérant y voir Votre Majesté. J'y ai appris qu'elle était indisposée, et j'ai quitté le palais du Soleil;

Car vous savez que je préfère
Votre cabinet d'Apollon
A ce palais où Phaéthon
Aborda d'un pied téméraire.
Il voulut porter la lumière
Que vous répandez aujourd'hui.
Vous nous éclairez mieux que lui,
Sans tomber dans votre carrière.


a A Voltaire. Qu'il prenne son parti sur les approches de la vieillesse et de la mort. Voyez t. X, p. 52-54.

b Voyez les Œuvres de Voltaire, édit. Beuchot, t. XII, p. 530. Voyez aussi notre t. XIX, p. 464.