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XXVIII. CONGÉ EXPÉDIÉ AU BARON DE PÖLLNITZ, A SA RETRAITE DE BERLIN.

Nous Frédéric par la grâce de Dieu roi de Prusse (tot. titulus) confessons que le baron de Pöllnitz, né à Berlina de parents honnêtes, autant qu'il nous est connu, après avoir servi notre grand-père en qualité de gentilhomme de la chambre, madame d'Orléans dans le même grade, le roi d'Espagne en qualité de colonel, l'Empereur défunt en celle de capitaine de cavalerie, le pape, de camérier, le duc de Brunswic, de chambellan, le duc de Weimar comme enseigne, notre père comme chambellan, et nous, enfin, comme grand maître des cérémonies; après avoir vu tous les honneurs, tant militaires que de la cour, s'accumuler successivement sur sa tête, dégoûté du monde et entraîné par le mauvais exemple de trois chambellans désertés de notre cour peu de temps avant lui, nous a demandé un congé hon-


a Voyez t. XI, p. 12; t. XIII, p. 18 et 126; et t. XIV, p. 121.