4139. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Potsdam, 21 février 1750.
Quoique ce que vous me rapportez en date du 9 de ce mois, sur ce qu'on fait entendre de l'objet des chipoteries actuelles du ministre de Sardaigne à la cour où vous êtes, puisse être fondé, je crois cependant pouvoir me persuader qu'elles roulent encore sur tout autres choses que n'est l'affaire du rétablissement du bureau des postes de France à Turin.
La résolution que vous dites que le marquis de Puyzieulx a prise de quitter le département dont il est chargé, et qu'il en doit avoir fait la demande au Roi son maître, m'a été une nouvelle des plus disconsolantes; mais j'espère que les choses n'en viendront pas là, puisque<263> ce serait une véritable perte, tant pour la France elle-même que pour ses alliés et amis, si le marquis de Puyzieulx pouvait effectivement être déchargé de son poste d'à présent.
Pour ce qui concerne le sieur de La Touche,263-1 vous me marquerez par le premier ordinaire quel homme ce peut être, savoir quelles sont les circonstances où il s'est trouvé jusqu'ici, sa condition, ses qualités, et enfin en quoi consiste proprement son savoir-faire.
Federic.
Nach dem Concept.
263-1 Vergl. S. 227.