3841. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 28 août 1749.

J'attends cette spécification exacte et détaillée des dettes de la Steuer de la Saxe que vous m'avez fait espérer par votre dépêche du 23 de ce mois, et, comme vous me marquez d'ailleurs que les États assemblés a la Diète avaient été assez mécontents de leurs députés des Engeren Ausschusses, de ce que ceux-ci avaient accordé avec trop de facilité les demandes de la cour, je désire que vous m'expliquiez le problème suivant, savoir, quand la cour de Dresde saurait mener les États à ce que ceux-ci lui accordassent toutes ses demandes, si alors ces États seraient à même de remplir ces engagements, et si le pays, assez chargé déjà d'impôts, saurait fournir les grandes sommes qu'il faudrait pour<74> tirer la cour hors d'affaire et pour rétablir le crédit de la Steuer, ou si le pays ne saurait plus fournir à de nouveaux impôts sans être exposé à sa perte totale et sans voir ruiné son commerce. Sur quoi j'attends vos éclaircissements bien exacts.

Federic.

Nach dem Concept.