<111>

d'acheminer les choses de la sorte que l'ouverture en paraisse venir principalement de la cour de Stockholm, et que celle-ci ordonne au baron de Fleming de sonder, de concert et conjointement avec l'abbé Lemaire, les dispositions de celle de Copenhague par rapport à cette alliance, avant que le sieur de Voss fasse aucune démarche directe pour cet effet.

 

2° Si Votre Majesté souhaite qu'on stipule par le traité en question une garantie réciproque pour la totalité des Etats que les parties contractantes possèdent actuellement, ou si Elle aime mieux limiter la garantie de Son côté à la possession du duché de Sleswig, et, du côté du Danemark, à celle de la Silésie et de la comté de Glatz.

Cela est indifférent, car ce n'est qu'un.

3° Si l'intention de Votre Majesté est de conclure un traité formel avec Sa Majesté Danoise directement, ou si Elle juge plus convenable de tâcher de former cette liaison moyennant l'accession du Danemark au traité déjà conclu entre Votre Majesté et la Suède,1 dans lequel la Silésie est également garantie, ou bien par l'accession de Votre Majesté au traité fait entre le Danemark et la Suède,2 moyennant que le premier garantisse à Votre Majesté — comme les autres puissances, contractantes de la paix d'Aix-la-Chapelle, ont fait — le duché de Silésie et la comté de Glatz, tels que Votre Majesté les possède actuellement. En prenant ce dernier biais, on risquerait moins de se commettre avec la Russie. Par ce dernier moyen, et en ne stipulant de cette façon la garantie spéciale du Sleswig autrement qu'à l'égard du prince royal de Suède, sa postérité et ses frères, on désobligerait moins le grand-duc de Russie. 3

Il y a trois moyens, qui me sont égaux :

1° Que le Danemark accède au traité que nous avons fait avec la Suède,

2° Que nous accédions à celui qu'ils viennent de renouveler,

3° Que nous en fassions un particulier avec le Danemark.

Tous les trois me sont indifférents, pourvu qu'on y mette les garanties de la Silésie.

4° Si Votre Majesté trouve à propos d'entamer et de terminer cette négociation à Copenhague, ou si Elle aime mieux, dès quon sera d'accord sur la question an, de la faire transférer ici et de conclure le traité sous Ses yeux, d'autant que, si l'on voulait l'achever à Copenhague, la feine de Danemark et les ministres d'Angleterre et de Russie trouveraient plus d'occasion d'intriguer contre et de la traverser.“

Tout cela sont des choses indifférentes. Apprenons premièrement dans quelles dispositions sont les Danois, et le reste se fera selon le cas et les conjonctures.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 27. September) am Rande des Berichtes.



1 Vergl. Bd. V, 406 Anm. 1.

2 Vergl. S. 56 Anm. 2.

3 Vergl. Bd. VI, 476.