13118. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Oppersdorf, 2 août 1761.
Votre dépêche du 17 [du mois passé] m'a été rendue, par laquelle j'ai appris avec toute la satisfaction imaginable les nouvelles assurances que le sieur Pitt vous a données à l'égard de mes intérêts.580-6 Vous ne<581> laisserez pas de l'y entretenir constamment et de lui insinuer d'ailleurs, tout comme aux autres ministres anglais, dès qu'il se présentera une occasion favorable, qu'ils voudraient bien réfléchir à ce sujet que, jusqu'à présent, j'étais encore en possession de presque tout le pays saxon, hormis la ville de Dresde, et que j'espérais de m'y maintenir pendant cette guerre, de sorte que je n'évacuerais pas ce pays, avant qu'on ne m'aurait remis en possession de ceux de mes États que mes ennemis tenaient envahis jusqu'à présent, ainsi que la Saxe me servirait de sûr garant, en attendant que mes provinces occupées à présent de l'ennemi me fussent rendues.
Federic.
Nach dem Concept.
580-6 Die Gesandten berichteten, Pitt habe sich ähnlich wie früher (vergl. S. 536) über die Absicht des Königs, in keine Abtretungen zu willigen, ausgesprochen und hinzugefügt, „que, si ses espérances se réalisaient, et que Votre Majesté remportât quelque victoire, il se flattait que Ses ennemis ne pourraient pas exiger avec décence des cessions de Sa part, surtout, Sire, si vous fassiez quelque conquête qui peut servir d'équivalent pour échanger le comté de Glatz“ .