12899. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Kunzendorf, 21 mai 1761.

Der Prinz wird benachrichtigt, dass der Vertrag mit der Pforte (vergl. Nr. 12894 unterzeichnet sei.

Quant au dessein du maréchal Daun, je suis bien aise de pouvoir vous communiquer à ce sujet l'avis que le lieutenant-général de Lattorff à Cosel vient de me donner, comme vous le verrez par le chiffre ci joint.408-2 Vous conviendrez que cet avis confirme presque tout ce que je vous avais déjà annoncé par mes lettres antérieures, et que je ne me suis pas trompé dans mes conjectures, ni même dans celles que<409> diversion que les Russes méditent de faire, vise principalement sur la Silésie. Aussi suis-je entièrement assuré que les choses ne tourneront que comme je vous les ai marquées.

Au surplus, avec tous les espions que vous entretenez, il ne saurait jamais manquer que vous ne soyez informé quand et comment Daun se mettra en marche; quand même l'avis vous en reviendrait un ou deux jours après, cela ne saura rien faire. Le corps de Lacy est arrivé; il a pris sa position entre Schatzlar et Trautenau, et de là jusqu'à Bœhmisch Friedland. Vous saurez regarder cela comme une avant-garde de Daun, quoique celui-ci ne remuera autrement qu'après que les troupes de l'Empire seront avancées auprès de Dresde, et qu'il aura fait charrier ses provisions de Bunzlau sur sa route.

Der Prinz wird mit dem Stande der Friedensverhandlungen zwischen England und Frankreich bekannt gemacht.409-1

Vous verrez bien des grandes nouvelles dans cette lettre; j'espère qu'enfin, mon cher frère, tant de soins et tant de peines nous feront, malgré l'orage, aborder au port. Le général Goltz est arrivé au point où il doit être ad intérim.409-2

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



408-2 D. d. Cosel 18. Mai. Daun habe nach Wien berichtet, dass, da der König nach Schlesien marschirt sei, „seine Gegenwart allda nöthiger als in Sachsen, und er dahero entschlossen, seine grösste Force nach Schlesien zu ziehen, in Sachsen hergegen ein Corps seiner Truppen und die Reichsarmee zurückzulassen“ ; Laudon werde „dem Vernehmen nach vor Ankunft des General Daun schwerlich was tentiren“ . Der König antwortet auf diesen Bericht am 22. Mai: „Ohnerachtet .. die Sachen noch ganz kraus aussehen, so sollet Ihr doch versichert sein, dass, wenn Laudon wird was auf Cosel unternehmen wollen, Ich gewiss dabei sein und stark mitsprechen werde.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]

409-1 Vergl. Nr. 12898.

409-2 Nämlich bei Glogau. Vergl. Nr. 12886.