<397>möglichst mit aller Sicherheit eine Karte zu schicken, auf welcher das Terrain von Cosel auf eine bis anderthalb Meilen herum, und zwar diesseits der Oder, gezeichnet sein muss, so dass Ich daraus zuverlässig sehen und Mich derer bedienen kann, sowohl wegen Meiner Läger, so Ich zu nehmen, als auch Meine Attaques auf den Feind darnach zu dirigiren. Absonderlich müssen in dieser Karte die Wege, die Moräste und die dominirende Höhen mit angedeutet werden. Ich erwarte sonsten und übrigens Eure weitere Berichte.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.
12891. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Kunzendorf, 18 mai 1761.
J'ai reçu votre lettre du 15 de ce mois. Je vous ai déjà marqué que Lacy est marché du côté de Zittau et de là avec la plupart de ses troupes à Marklissa, où je crois qu'il fera charrier son magasin de Bunzlau et pour1 faire des arrangements pour l'entrée du maréchal Daun en Silésie. Il est autant que prouvé que le projet de Laudon est sur Neisse et sur Cosel.
Toutes les appréhensions que vous donne le duc de Brunswick, sont, autant que j'en puis juger, des appréhensions qu'il a pour son pays. Il [n']y a guère d'apparence que Broglie veuille débuter par la Saxe, il y a plus d'apparence qu'il se portera sur Hameln et sur le pays de Hanovre. Il se pourrait peut-être qu'il destinât les Saxons à renforcer l'armée autrichienne en Saxe, quoique j'en doute encore beaucoup.
Vous saurez, sans doute, que les Français envoient M. de Bussy à Londres, et les Anglais le sieur de Stanley à Paris, pour négocier la paix entre les deux couronnes. Il est à croire qu'on pourra voir dans peu commencer la négociation, et si les esprits sont disposés à la paix, je crois que cela ira bien vite; mais si la négociation se rompt, nous saurons positivement à quoi nous tenir, ce dont, je crois, vous serez informé plus tôt que nous autres ici.
Fededric.
Nach der Ausfertigung.
12892. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Quartier de Kunzendorf, t8 mai 1761.
Votre rapport du 5 de ce mois m'a été bien rendu, au sujet duquel je ne saurais vous dire autre chose, sinon qu'il n'y a rien de plus désirable et à souhaiter qu'un prompt accommodement entre l'Angleterre et la France, soit relativement à un armistice soit à une pacification
1 So.