<258> ira bien, et que vous réduirez Cassel, Marburg et Ziegenhain. Dès que vous vous serez rendu maître de ces deux dernières places, je n'entrevois plus quelles pourraient être vos appréhensions. Les magasins que vous avez enlevés à l'ennemi, sont assez considérables, et il n'a guère eu le temps de les brûler entièrement; quant à celui de Fritzlar, il est tombé entre vos mains, sans avoir pu être endommagé par l'ennemi : de manière qu'il me semble que vous pourriez faire transporter tout doucement ce qui après cela pourrait manquer aux subsistances de l'armée. Il est naturel qu'une entreprise telle que la vôtre ait ses difficultés, principalement dans la saison où nous nous trouvons; je vous conjure toutefois de ne point perdre courage et de tâcher d'avoir l'esprit libre, en considérant que tout obstacle qui saurait se présenter à vous, doit être surmonté après un si beau début.
Au reste, comme le temps approche où le maréchal Daun retournera à l'armée autrichienne, je me verrai obligé par là de retourner en [peu] à Meissen pour y être plus à portée, ce qui en [m']éloignant retardera notre correspondance et me mettra en quelque façon un peu hors de connexion avec vous.
Der König theilt dem Prinzen mit, dass er bereits vor 8 Tagen den Befehl gegeben habe, die in Thüringen gelegenen Besitzungen des hannoverschen Oberforstmeisters von Oldershausen mit allen Contributionen zu verschonen.
Je suis ravi d'avoir en cela fait plaisir à un homme pour lequel il vous a plu de vous intéresser.
Je crois, mon cher, que dans ce moment-là, si vous y pensez bien, vous aimez pourtant mieux être le prince Ferdinand que le maréchal de Broglie.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.
12726. AN DEN GENERALMAJOR VON RAMIN.1
[Leipzig, März 1761.]
Ich dankte für die Nachricht, und Ich hätte Mir vorgenommen, den 15. über Rochlitz, Chemnitz und Freiberg [zu gehen] und würde 18., 19. spätestens in Meissen eintreffen. Möchte man immer zusehen, was in Dresden von den französischen Angelegenheiten gesprochen würde.
Den Officier, so er hier geschicket, hätte Ich auch ausfragen lassen, und, so viel man von ihm erfahren, müsste ihnen in ihren Magazins grosser Abbruch geschehen sein. Und wie man von Wien höret, wird Daun nicht vor Ostern hier ankommen.
Wegen Lacy möchte suchen zu erfahren, ob er weggehen oder da
1 Der General Ramin befand sich während des März in Meissen.