8785. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Der Herzog Karl von Braunschweig übersendet, Braunschweig 18. März, einen „Extrait d'une lettre de France“ : „Il y a beaucoup de fermentation à la cour. Madame de Pompadour chancelle,428-7 et, malgré les dehors contraires, nous la pourrons voir tomber tout d'un coup. Ceux qui approchent le Roi, disent unanimement que, depuis cet attentat horrible,428-8 il est extrêmement porté pour la paix. La cour de Vienne en<429> est si alarmée qu'elle craint qu'on ne puisse faire de chez nous le premier pas vers l'Angleterre; elle emploie le vert et le sec, pour parer ce coup, qui néanmoins est très possible.“

Lockwitz, près de Dresde, 27 mars 1757.

Monsieur mon Frère et Cousin. Quoique toutes les lettres que vous prenez la peine de m'écrire, me causent toujours infiniment de la satisfaction, il faut cependant que j'avoue que celle que vous m'avez faite du 18 de ce mois, a opéré sur moi la satisfaction la plus achevée, par les bonnes nouvelles dont vous avez bien voulu faire part. Je souhaite que Votre Altesse en ait la bonne continuation, en attendant que je La prie d'être assurée de ma reconnaissance parfaite au sujet des présentes. Elle verra que, pourvu que les évènements nous secondent et que nous restions fermes, alors toutes ces apparences dangereuses et ces noirs complots qu'on a tramés sur mon sujet, se dissiperont, et que nous sortirons encore avec gloire et dignité de toutes ces affaires. Votre Altesse agréera les sentiments de cœur avec lesquels je suis toujours, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.



428-7 Vergl. S. 420.

428-8 Das Attentat vom 5. Januar 1757. Vergl. S. 208.