venue que de ce que le ministère a voulu renvoyer toutes ses résolutions ultérieures, à cet égard, à la décision du Parlement, et qu'il n'a été question d'aucun chipotage de paix,1 ni de part ni d'autre. Ainsi cette inaction-là fait penser qu'on s'est trompé, et on se tromperait encore davantage, si [l'on se flattait que] le changement qu'il y aura dans le ministère de cette cour,2 pût favoriser de semblables chipolages.“ Michell berichtet, London 7. November, dem Befehl des Königs gemäss3 über die Aussichten zur Beilegung der preussisch-englischen Differenzen: Quoique le ministère britannique eût souhaité que Votre Majesté restât tranquille en cas d'une guerre sur le continent, il n'aurait jamais cependant consenti, à cette occasion, d'ajuster les différends qui subsistent entre les deux cours, sur aucun autre pied que celui dont j'ai fait mention l'année dernière.4 Il n'est pas en son pouvoir, et moins aujourd'hui que précédemment, de s'écarter des principes qu' on a suivis ici durant la dernière guerre relativement aux prises.“5 | je reconnais votre zèle à me rendre de fidèles services et à me dire votre sentiment avec cette droiture que je le souhaite. Comme le traité de subsides entre l'Angleterre [et la Russie] est signé,6 ayez bien de l'attention sur l'impression qu'il fera sur la nation, sur les suites qu'il aura, et sur les mesures qu'on prendra. Puisqu'il y a des subsides stipulés pour un temps de paix et pour celui de guerre, mandez-moi auquel des deux le roi d'Angleterre voudra, et si son ministère se contentera de faire passer auprès du Parlement celui de paix. Comme la nation [ne] voudra faire la guerre contre la France que par mer et en Amérique et qu'il paraît qu'il n'y a presque qu'une voix pour ne pas vouloir faire passer la guerre au continent de l'Europe et moins encore en Allemagne, pour ne pas entraîner la nation dans les suites et lui rendre la guerre trop difficile et trop onéreuse, je crois que le Parlement ne voudra accorder d'autres subsides que ceux de paix. J'attendrai votre rapport là-dessus. Federic. |
Nach dem Concept.
7090. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
Potsdam, 22 novembre 1755.
J'ai reçu votre rapport du 10 de ce mois. Quant à la malheureuse défaite du général Dieskau,7 vous devez me marquer avec cette fidélité que j'attends de vous, quoique cela uniquement à moi seul immédiatement, si toutes ces nouvelles accablantes pour la France ne font pas l'effet sur le Roi pour qu'il ouvre les yeux sur la mauvaise administration de ses affaires et qu'il soupçonne au moins qu'elles vont mal et de mal en pis.
1 Vergl. S. 360.
2 Vergl. S. 363. 364.
3 Vergl. S. 350. 351.
4 Vergl. Bd. X, 262. 263.
5 Es folgen die zum Theil schon im Bericht vom 4. November mitgetheilten Nachrichten über den Abschluss des russisch-englischen Subsidienvertrages, welche in den Immediaterlassen an Knyphausen und Klinggräffen (Nr, 7090 und 7091) wiedergegeben sind.
6 30. September 1755.
7 Vergl. S. 376.