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nistre que la cour de Russie ne néglige rien pour les entretenir.“

boutiront absolument à rien,1 de sorte que la cour où vous êtes se verra tôt ou tard leurrée de simples espérances, sans aucun bon effet pour elle.

Federic.

Nach dem Concept.


6859. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Potsdam, 8 juillet 1755.

Je vous fais cette lettre pour vous adresser celle ci-close2 que vous tâcherez de faire passer avec toutes les précautions et toute la sûreté possible au lieu de sa direction. Comme ce qui en fait le sujet, m'est de la dernière conséquence, il faudra qu'elle ne passe nullement par les postes, mais que vous songiez à la faire aller en toute sûreté sous votre enveloppe chez le Grand-Général de la Couronne,3 afin qu'elle y soit dépêchée à quelque occasion bien sûre, secrètement et sans qu'il en transpire la moindre chose, à l'émissaire que ledit Grand-Général a envoyé en dernier lieu à Constantinople, avec ordre à celui-ci de la rendre au plus tôt mieux lui-même en mains propres du sieur de Rexin, dont en tout cas le sieur de Celsing, ministre de Suède, pourra donner notice où il se trouve logé à Constantinople, quoique, par de certains raisons, je souhaitasse que ce ministre n'eût aucune connaissance de la lettre dont il s'agit.4 Voilà, en gros, mes intentions; c'est à vous, au surplus, d'aviser aux moyens les plus convenables et les plus sûrs afin que vous puissiez les remplir le plus exactement à tous égards, ce que je vous recommande au mieux et comme chose par où vous me rendrez un service des plus essentiels que vous saurez me faire.

Federic.

Nach dem Concept.


6860. AN DEN COMMERCIENRATH VON REXIN IN CONSTANTINOPEL.

Potsdam, 8. Juli 1755.

Weilen Ich seit Eurer Abreise von Berlin5 sehr wenig Nachricht von Euch, sonsten aber auch noch gar keinen einigen Bericht von Euch erhalten habe, so sehr Mich auch zu Zeiten darnach verlanget hat, so habe Ich Euch solches hierdurch nur nachrichtlich bekannt machen wollen, auf dass Ihr wenigstens wisset, dass noch gar keinen Bericht von Euch, seitdem Ihr in der Türkei und zu Constantinopel seid, empfangen habe.



1 Vergl. Bd. X, 456. 483.

2 Nr. 6860.

3 Branicki.

4 Vergl. S. 177. 196.

5 Vergl. S. 62.