<199>II.

Elle conviendra incessamment avec l'Électeur palatin d'un échange à faire de gré à gré de ces possessions contre quelque autre partie de la Bavière, dont le revenu n'ira pas au delà d'un million, et qui n'avoisinera pas Ratisbonne, ni n'aura l'inconvénient de couper la Bavière en deux, comme les possessions actuelles.

III.

Elle réunira ses bons offices à ceux de Sa Majesté le roi de Prusse, pour ménager sans délai un arrangement juste et équitable entre l'Électeur palatin et l'électeur de Saxe, relativement aux prétentions de ce dernier sur l'alleu de Bavière.

COPIE DES ADDITIONS DU ROI AUX PROPOSITIONS CI-DESSUS.

IV.

L'Impératrice ne voudra-t-elle pas relâcher de ses droits sur quelques fiefs de la Saxe, dont elle prétend la suzeraineté en qualité de reine de Bohême?

V.

Ne pourra-t-on pas accommoder le duc de Mecklenbourg par quelque petit fief de l'Empire?

VI.

Est-ce que l'on conviendra encore de régler la succession de Baireuth et d'Ansbach selon qu'on l'avait stipulé dans le traité, en y ajoutant que l'électeur de Saxe se fera rendre l'hommage éventuel des deux margraviats, et que le roi de Prusse recevra également l'hommage de la Lusace?

VII.

Lèvera-t-on le blocus de la ville de Ratisbonne, où la diète de l'Empire est rassemblée?

Voilà à peu près des points dont il faudrait convenir pour pouvoir signer des préliminaires.