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31. AU MÊME.

Berlin, 29 décembre 1770.

Monsieur le comte de Hoditz, je suis charmé de voir, par votre lettre du 6 de ce mois, que vous vous portez beaucoup mieux que je ne l'ai cru. Combien peu j'ai à me fier aux nouvelles qui m'en sont venues d'autre part, puisque celles-ci vous disaient bien mal! Je souhaite seulement que votre santé se raffermisse de plus en plus et si bien, qu'à la fin vous puissiez réaliser une bonne fois l'espérance de venir me voir. Faites-le, croyez-m'en, comte, et soyez persuadé d'avance que, n'étant pas du tout disposé à vous recevoir en étranger, vous me serez toujours le bienvenu. Cependant je prie Dieu, etc.