118. AU COMTE ALGAROTTI.

Dresde, 6 novembre 1758.

La lettre que vous m'avez écrite m'est parvenue par de longs détours, et nos courses ont été si rapides et si continuelles, que je n'ai pu trouver qu'à présent un instant pour vous répondre. Je vous suis obligé de la part que vous prenez à la bataille de Zorndorf. Il y a eu, depuis, bien des événements. Cependant, malgré <116>tant de destinées diverses, la fin de la campagne a tourné de la façon dont vous l'aviez prévu. Sur quoi je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.