<239>Ainsi que vos appas digne d'être immortelle.
Qu'elle connaisse bien le cœur
D'un certain Suisse qui l'adore,
Qui passe jour et nuit à compter chaque aurore
Dont l'éclat importun diffère son bonheur.
Puissiez-vous, ô Vénus! acceptant mon hommage,
Bénir le destin qui l'engage
A former ce nœud solennel!
Et puisse-t-elle enfin, dans cette union sainte,
En n'éprouvant jamais de la lune d'absinthe,
N'y goûter pour toujours que la lune de miel!

A Péterswaldau, septembre 1762.