<XXVI>p. 236; t. XXIV, p. 631; t. XXV, p. 263 et 264. Voyez aussi t. XXVI, p. 361, 367, 368, et 647-649.

Il y a aux Archives de la maison royale une volumineuse collection de lettres de la reine Ulrique, toutes autographes et écrites du 4 septembre 1737 au 31 décembre 1747. Nous n'avons trouvé dans le nombre qu'une seule copie d'une lettre de Frédéric, du 7 juin 1747. La reine de Suède, encouragée par son frère, écrivait par tous les courriers et sur toutes les affaires de sa maison et de sa nouvelle patrie; plusieurs de ses lettres sont en chiffre. Elle signe presque toujours Ulrique, très-rarement Louise-Ulrique. On n'a rien trouvé de la main de Frédéric parmi les papiers qu'elle a laissés, et qui sont conservés à Drotningholm.

Notre recueil renferme quinze lettres, dont cinq du Roi. Nous devons les nos 1-11 aux Archives de la maison royale; les nos 12 et 13 sont tires de l'ouvrage de M. Frédéric de Raumer, Beiträge zur neueren Geschichte. Leipzig, 1839, t. III, p. 212, 213, 224 et 225; enfin nous avons copié les nos 14 et 15 dans la Correspondance inédite relative à l'histoire de Suède 1772-1780, publiée à Stockholm, en 1843, par M. le baron de Manderström, membre de l'Académie suédoise. Au verso du titre se trouvent les mots : Édition tirée à 40 exemplaires numérotés. L'exemplaire que nous devons à la bienveillance de l'éditeur porte le no 18, de sa main.

VI. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC SA SŒUR AMÉLIE, ABBESSE DE QUEDLINBOURG. (24 avril 1738-9 août 1775.)

La princesse Anne-Amélie, fille cadette de Frédéric-Guillaume Ier, naquit à Berlin le 9 novembre 1723. Elle fut installée abbesse de Quedlinbourg le 11 avril 1756, et mourut à Berlin le 30 mars 1787.

Cette princesse, qui avait beaucoup de goût et de talent pour la musique, vivait ordinairement à Berlin, en hiver sous les Tilleuls (no 7, hôtel actuel de la