<390> de lui trouver meilleur visage que sans cela, et j'espère que les bains qu'il compte prendre contribueront à fortifier sa santé. Il vous est bien attaché, et comme nous pensons également sur votre sujet, cela fait que je l'en aime davantage. Il veut nous quitter demain, ce qui sera un nouveau surcroît de peine pour moi, quoique je devrais être raisonnable et contente du bonheur que j'ai d'être à portée de voir plus souvent ma famille que d'autres, qui n'ont point cet avantage. Cependant je m'aperçois que j'en suis toujours avide, car je compte parmi mes jours les plus fortunés ceux que j'ai eu la satisfaction de passer avec vous. J'ai reçu une lettre que le prince Louisa a écrite au Duc, dans laquelle il chante vos louanges, se louant de l'accueil gracieux et amical que vous lui avez témoigné, et dit que tout le monde qui vous a vu a été charmé de la façon gracieuse dont vous l'avez reçu, et que vous avez emporté une approbation générale, et le cœur de tous les bons Hollandais, qui vous avaient admiré. Quoique je croie que vous n'êtes guère sensible à cette conquête, j'ai pourtant voulu vous en faire part.

Le Duc et toute ma famille se mettent à vos pieds. Je souhaite et fais des vœux pour que les eaux d'Éger soient le remède efficace pour votre conservation, afin que j'aie encore souvent la satisfaction de vous assurer de mes respects et du zèle avec lesquels je suis, mon adorable frère, etc.


a Voyez t. XXVI, p. 27 et 61.