<648> et au sujet duquel il faut indispensablement encore, pour ne vous rien cacher, que je le fasse garder quelque temps au moins, pour ne pas lui laisser le loisir d'exécuter ses mauvaises intentions, qu'il a fait éclater depuis longtemps contre moi. J'avoue que la protection qu'on avait accordée au personnage à votre cour m'inspira pour quelques moments des soupçons, comme si, contre toute mon attente, les sentiments de V. A. à mon égard avaient pu souffrir quelque altération. Je me persuade cependant du contraire, et vous prie d'être assurée que les miens envers vous ne se changeront jamais, et qu'en toutes occasions je marquerai à V. A. et au prince régnant votre fils tous les égards possibles, que je cultiverai votre amitié avec soin, et que je serai avec l'estime et la considération la plus parfaite, etc.