34. DU BARON DE PÖLLNITZ.

Berlin, 7 février 1765.



Sire,

Je supplie très-humblement Votre Majesté d'agréer mes très-humbles remercîments pour le bœuf qu'elle a bien voulu m'envoyer. Si je ne l'ai pas adoré comme le dieu Apis, je l'ai du moins reçu avec toute la vénération que mérite son air respectable. Une foule de peuple l'a admiré à ma porte, et a cru que je l'en régalerais, et l'a vu conduire avec envie dans mon écurie, dont il ne sortira que pour être sacrifié<109> au plus grand des monarques, cérémonie qui sera accompagnée de cris sincères de Vive le Roi! V. M. permettra de finir ma lettre par ce cri, que je réunirai toute ma vie au profond respect avec lequel je suis, etc.