<385>MONDOR, fâché. BILVESÉE, d'un ton grivois.

Monsieur, il m'a saisi ... Monsieur, ce faquin veut, d'une façon indigne, ... m'apprendre à vivre.

M. ARGAN.

Mais ne parlez donc pas en même temps. Julie, dites-moi, qu'est-ce? d'où vient leur querelle?

JULIE.

Mon père, ce M. Bilvesée est extrêmement grossier.

BILVESÉE.

Comment! belle tigresse, charmant scorpion, vous m'accusez?

MONDOR.

Monsieur, vous me connaissez depuis longtemps, et j'ose croire que vous me jugez incapable de tels procédés.

BILVESÉE.

C'est un poltron.

M. ARGAN.

Qu'est-ce donc que ceci?

JULIE.

Ah! mon père, il a poussé Mondor à bout.

BILVESÉE.

Taisez-vous, mon cœur, vous ne savez ce que vous dites.

MADAME ARGAN.

Mon Dieu, qu'on les sépare, qu'on les sépare.