<325>LE MARQUIS, avec un ton suffisant.

Montrez-nous un peu. Rien ne fait tant fleurir les arts que les bâtiments.

(On déroule les plans.)

L'ARCHITECTE.

Monsieur, voici le vestibule, voilà la salle; ce sont ici vos garde-robes, et voilà vos appartements. Vous serez logé comme un roi.

LE MARQUIS.

Où est le cabinet?

L'ARCHITECTE.

Le voilà, monsieur.

LE MARQUIS.

Il est trop petit, et la salle est trop grande.

L'ARCHITECTE.

Mais, monsieur, il faut que les salons soient grands, et les cabinets doivent être petits de leur institution.

LE MARQUIS.

Vous n'y entendez rien; je veux qu'ils soient à la mode.

L'ARCHITECTE.

Mais, monsieur, ils le sont.

LE MARQUIS.

Non, vous dis-je, ils n'y sont pas. Ne voyez-vous point qu'un petit salon et un grand cabinet ont un air de paradoxe? Et c'est là justement par où l'on brille à présent. Cela tient du nouveau, cela tient de l'extraordinaire.

L'ARCHITECTE.

Monsieur, êtes-vous content de la façade?