<224>Nous souillera de sa créance infâme.
Songez, songez aux lévites fameux
Qui bravement égorgèrent leurs frères;
Récompensés par le dieu de nos pères,
Il les chargea de son culte pompeux.
Faites de même, et méritez comme eux
De vos travaux la digne récompense;
Vous servirez le ciel dans sa vengeance,
Purifiant ici-bas sa maison.
Ah! frémissez quand on nomme le schisme,
Car l'hérésie est autant qu'athéisme.
Venez, prenez, suivez mon goupillon;
Ce signal est notre palladion,
Notre étendard, ou bien notre oriflamme.
Qui le verra doit sentir dans son âme,
Par la vertu de l'inspiration,
En combattant, que l'Église a raison.
Prêtres, Jésus vous a mis dans sa place,
En répandant sur vous le sacré don
De gouverner à gré la populace.
De votre main part l'absolution;
Vous punissez, ou vous lui faites grâce.
Puisque leurs cœurs sont en votre pouvoir,
C'est donc à vous à régler leur devoir;
Qu'incessamment votre voix les irrite,
C'est le métier de vrais docteurs chrétiens,
Contre le Russe et ce roi parasite
Que, malgré nous, nous donnent nos voisins. »
Après ces mots, des tonsurés la foule,
En se heurtant, par la porte s'écoule,
Va se nicher au confessionnal,