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An d'Alembert 7. VII. 70 : à. peine vous avais-je envoyé mes Remarques sur cet Essai des préjugés (vgl. No. 24), qu'un autre livre m'est tombé entre les mains et comme j'étais en train d'examiner des ouvrages philosophiques et d'écrire, j'ai couché ces Remarques par écrit et je vous les envoie. C'est le Système de la nature, où je me suis attaché à relever les contradictions les plus palpables et les mauvais raisonnements qui nfont le plus frappé. d'Alembert dankt und antwortet ausführlich 2. VIII. 70. An Voltaire 7. VII. 70 : un ouvrage de leur boutique (der Encyclopädisten) m'est tombé entre les mains : il m'a paru si téméraire que je n'ai pu m'empêcher de faire quelques Remarques sur le Système de la nature, que l'auteur arrange de sa façon. Je vous communique les Remarques. Voltaire an den König 27. VII. 70 : il me semble que vos Remarques doivent être imprimées, ce sont des leçons pour le genre humain ... Si vous ne voulez pas faire imprimer ces Remarques dans votre capitale ... daignez m'en charger et je les publierai sur le champ. An Voltaire 18. VIII. 70 : lorsque j'eus achevé mou ouvrage contre l'athéisme, je crus ma réfutation très orthodoxe; je la relus et je la trouvai bien éloignée de l'être. Voltaire an den König 20. VIII. 70 : il y a plusieurs copies de votre admirable ouvrage; permettez qu'on l'imprime dans quelque recueil ou à part : car sûrement il paraîtra et sera imprimé incorrectement. An Voltaire 16. IX. 70 : cet ouvrage sur le Système de la nature est trop hardi pour les lecteurs actuels, auxquels il pourrait tomber entre les mains. Je ne veux scandaliser personne: je n'ai parlé qu'à moi-même en écrivant. Mais désqu'il s'agit de s'énoncer en public, ma maxime constante est de ménager la délicatesse des oreilles superstitieuses, de ne choquer personne.

71. Facétie à Mr. de Voltaire. Rêve.

Handschrift : Abschrift von Villanme in der Kais. Privat-Bibl. in St. Petersburg aus Voltaires Nachlass, darauf von Voltaires Hand bemerkt : reçue le 31. décembre 1770. (Danach zuerst gedruckt, XV, 21.)

An Voltaire 12. XII. 70 le damné de philosophe ... se met à rêver et il veut que je vous envoie ses rêveries : pour me débarasser de ses importunités, j'ai été obligé de me conformer à ses volontés. Voici ses fariboles que je joins à ma lettre. An d'Alembert 12. XII. 70 : je vous envoie le Rêve d'un certain philosophe, contre lequel Voltaire est irrité; comme je pressais ce philosophe pour savoir si la vision était sienne, il m'avoua que le petit prophète Waldstorch (Grimm) étant ici la perdit de sa poche en tirant son mouchoir. VOUB pouvez la lui restituer car il n'est pas dans l'ordre qne mon philosophe s'attribue ce qui n'est point à lui. Von d'Alembert 3. I. 71 : V. M. m'en a fait un autre (don) ... c'est celui de sa très plaisante, très-poètique, très spirituelle et très philosophique Facétie. Von Voltaire 11. I. 71 : Grand prophète ... vous faites des miracles, je vous dois réellemeut la vie. J'étais mourant au milieu de ces neiges helvétiques lorsqu'on m'apporta votre sacrée vision; à mesure que je lisais ... mon âme renaissait.

72. Dialogue des morts entre le duc de Choiseul, le comte de Struensee et Socrate.

Handschrift : von Villume am 10. II. 1787 an Woellner abgeliefert. Danach der Druck Oeuvres Posth. (VI, 111 = XIV, 237) seitdem verschwunden.

An den Prinzen Heinrich 26. IX. 72 j'aime quelquefois à m'égayer aus dépens des sots et des méchants dont ce malheureux monde abonde et pour m'amuser j'ai fait un dialogue des morts entre Socrate, Choiseul et Struensee.

73. Dialogue des morts entre le prince Eugène, Mylord Marlborough et le prince de Lichtenstein.

Handschrift : von Villaume 10. II. 87 an Woellner abgeliefert (danach zuerst gedruckt Oeuvres Posth. VI, 189 = XIV 247) seitdem verschwunden.

An Voltaire 29. III. 74 : nous connaissons ici le Taureau blanc mais point le Dialogue du prince Eugène et de Marlborough. dont vous me parlez (der Brief nicht mehr vorhanden). Ou dit que vous en avez fait un, dont les interlocuteurs sont la Vierge et la Pompadour.