7128. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 29, November, in Betreff der englischen Thronrede427-1 sei ihm mitgetheilt „qu'on la regardait comme une pièce qui dénotait encore peu de fermeté du Roi pour le parti de la guerre ou de la paix.“

Potsdam, 9 décembre 1755.

J'ai reçu votre rapport du 29 novembre. J'ai trouvé un peu singulière la façon dont, à ce qui vous a été dit, la cour où vous êtes envisage la harangue du roi d'Angleterre au Parlement, qui a été cependant fort goûtée de la nation et qui ne saurait que fort déplaire à la France à bien d'égards; mais ce que j'en tire de conclusion, c'est qu'il en paraît assez que ladite cour n'est à présent nullement contente de celle de Londres,427-2 qui apparemment ne s'en soucie trop. Je crois même qu'il pourra arriver d'autres évènements encore qui opèreront des visages bien mornes aux ministres de la susdite cour; sur quoi, vous ferez bien de prendre un peu garde, tout comme vous continuerez, au reste, de faire pour ce qui a du rapport à ses arrangements militaires.427-3

Federic.

Nach dem Concept.



427-1 Vergl. S. 398.

427-2 Vergl. S. 416.

427-3 Vergl. S. 377.