Article XV.
L'Impératrice-Reine renonce à son droit de réversion des duchés de Parme, de Plaisance et de Guastalle, en faveur des descendants mâles de l'infant Don Philippe.
Article XVI.
Les deux parties s'engagent d'agir de concert avec le duc de Parme auprès du roi des Deux-Siciles, pour fixer l'ordre de succession dans le royaume des Deux-Siciles.
Article XVII.
En retour de la renonciation énoncée dans l'article quinzième, le Roi Très-Chrétien promet d'employer ses bons offices pour déterminer le roi de Naples à céder à l'Empereur ses prétentions sur les biens allodiaux des maisons de Médicis et de Farnèse.
Article XVIII.
L'infant duc de Parme renonce à ses prétentions sur les biens allodiaux des maisons de Médicis et de Farnèse, aussi bien que sur les villes de Bozzolo et de Sabionetta.
Article XIX.
Le Roi Très-Chrétien promet de concourir par ses bons offices pour que l'archiduc Joseph soit élu roi des Romains, d'une manière conforme aux constitutions de l'Empire.
Article XX.
Les deux parties conviennent de ne prendre aucunes mesures par rapport à la future élection d'un roi de Pologne, que d'un concert commun; et leur but n'étant que de maintenir la liberté de la nation polonaise, elles déclarent dès à présent que si le choix libre de la République venait à tomber sur un prince de la maison de Saxe, elles l'appuieront de leur mieux.
Article XXI.
L'Impératrice-Reine étant convenue avec le duc de Modène du