<9>personne ne peut être avec plus de respect, de vénération et de tendre attachement que j'ai l'honneur d'être,



Ma très-chère sœur,

Votre très-humble, très-obéissant et très-fidèle
frère et serviteur,
Frederic.

7. A LA MÊME.

(Salzdalum) à douze heures, 12 juin 1733.



Ma très-chère sœur,

Justement à présent, ma très-chère sœur, toute la cérémoniea vient de se finir, et Dieu soit loué que tout soit passé! J'espère que vous le prendrez comme une marque de mon amitié que je vous en donne la première nouvelle. J'espère que j'aurai l'honneur de vous revoir bientôt, et de vous assurer, ma très-chère sœur, que je suis tout à vous. J'écris fort vite, ce qui me fait passer par-dessus le cérémonial. Adieu.

8. A LA MÊME.

Ruppin, 9 octobre 1733.



Ma très-chère sœur,

Vous me rendez la vie, ma très-chère sœur, en m'apprenant vous-même que vous vous portez mieux, et que vos incommo-


a Celle du mariage de Frédéric. Voyez les Mémoires de la Margrave, t. II, p. 106 et suivantes, et Elisabeth Christine, par M. de Hahnke, p. 21. Voyez aussi notre t. XXVI, p. 11.