<583>doit le prendre. Je suis charmé de lui donner cette nouvelle marque de mon affection, et je profite de cette occasion pour vous renouveler, mon très-cher frère, les assurances de cet attachement tendre et parfait avec lequel je suis, etc.

79. AU MÊME.

Berlin, 17 janvier 1778.



Mon très-cher frère,

Je suis très-sensible à votre invitation fraternelle; et si je n'avais qu'à suivre les mouvements de mon cœur, je l'accepterais avec le plus vif empressement. Mais mon retour à Potsdam étant fixé immédiatement après le jour de naissance de notre frère Henri, il faut bien que je me sèvre du plaisir de dîner chez vous, et vous me permettrez, mon très-cher frère, de me le réserver pour une autre fois. En attendant, je suis on ne saurait plus tendrement, etc.

80. AU MÊME.

Potsdam, 9 février 1778.



Mon très-cher frère,

Je vous aime trop tendrement, mon très-cher frère, pour exposer votre précieuse santé au moindre risque; et s'il arrive que je sois obligé de lever mon bouclier pour la défense de la liberté du corps germanique, vous pouvez compter que je serai le premier à vous conseiller de faire aux soins que vous devez à votre conservation un sacrifice volontaire de votre métier chéri et fa-