<580>Si vous le voulez, mon cher frère, je m'offre à concourir à cette dépense extraordinaire.

74. AU MÊME.

Potsdam, 12 octobre 1774.



Mon très-cher frère,

C'est avec un plaisir infini que j'ai appris par votre lettre d'hier que vous êtes de retour de Sonnenbourg en bonne et parfaite santé. Notre neveu le Prince de Prusse est également ici avec la princesse son épouse, et je vous prie, mon très-cher frère, de vouloir bien recevoir ici mes remercîments de tout l'accueil que vous leur avez fait pendant leur assez long séjour dans cette commanderie. Je suis, etc.

75. AU MÊME.

Le 1er décembre 1776.



Mon très-cher frère,

Je vous félicite de tout mon cœur du troisième fils qui vient de vous naître,a en lui souhaitant, ainsi qu'à son père, mille bénédictions. Vous êtes le maître, mon cher frère, de prier le grand-duc pour être parrain de votre fils. Je vous remercie que vous ayez daigné me choisir de même. Ce qui me fâche, c'est que, écloppé comme je le suis, je ne pourrai pas avoir la satisfaction de me rendre chez vous. Il me faudra bien encore trois semaines pour recouvrer mes forces et l'entier usage de mon pied droit.


a Voyez t. XXV, p. 72 et 74.