<562>sensible, et j'espère qu'à présent tout réussira à souhait. Il ne nous reste qu'à désirer que votre épouse accouche heureusement. Alors tous mes vœux seront exaucés. J'approuve et entre, d'ailleurs, à tout ce que vous proposez; comme toutes ces démarches sont exactement et bien compassées, il faut que tout tourne de la manière que je l'espère, pour l'avantage de la maison et pour votre satisfaction particulière. Je vous embrasse mille fois, mon cher et bon frère, en vous assurant de la tendresse infinie avec laquelle je suis à jamais, etc.

43. AU MÊME.

(24 mai 1770.)



Mon cher frère,

Je bénis le ciel que tout se soit aussi heureusement passé. Je fais des vœux pour vous premièrement, et pour la femme, et pour l'enfant.a Je vous rends grâce de ce que vous voulez bien m'accepter pour parrain. Si ma bénédiction peut être de quelque poids, vous pouvez compter sur elle. Dieskaub tirera tout le canon qu'on tire pour des filles. Je souhaite que celle-ci ait un meilleur destin que son aînée. Je vous embrasse tendrement, mon bon et cher frère, en vous assurant de toute l'estime et de l'attachement avec lequel je suis, etc.

Mille compliments à la chère accouchée.


a Il s'agit de la princesse Louise, qui épousa en 1796 le prince Antoine Radziwill, et mourut le 7 décembre 1836.

b Chef de l'artillerie prussienne.