<550>selon toutes les apparences; mais il faudra encore penser et s'arranger pour celle de l'année qui vient. Vous me faites plaisir de me mander que la santé de ma sœur commence à s'amender. Je fais des vœux pour que cela continue. Cependant je crois que si elle continue l'exercice, et qu'elle observe un bon régime, elle se rétablira entièrement. Je vous embrasse, mon cher frère, en vous assurant de la parfaite tendresse avec laquelle je suis, etc.

23. AU MÊME.

Strehlen, 5 novembre 1761.

Frédéric écrit à son frère pour le féliciter sur la naissance de la princesse Frédérique-Élisabeth-Dorothée-Henriette-Amélie, née à Magdebourg le 1er novembre 1761. Cette lettre est de la main d'un conseiller de Cabinet, et le Roi y a ajouté de la sienne les mots suivants :

Je souhaite, mon cher frère, que la fille qui vous est née soit plus heureuse que son oncle.

24. AU MÊME.

(Août 1763.)



Mon cher frère,

Je suis charmé que les fruits de Sans-Souci vous aient été agréables. Je serai attentif à vous en fournir de temps en temps. Il dépendra de vous de choisir pour votre aide de camp qui bon vous semblera, et de le nommer à la caisse de guerre, pour qu'on lui paye ses appointements. Le prince de Würtemberg est de retour de la Souabe, où il s'est arrangé avec son frère le mieux