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87. A LA MÊME.

(Janvier 1780.)



Madame,

Je vous fais mes condoléances sur la mort de votre sœur et de ma belle-sœur, que nous venons de perdre.a Sa vertu lui mérite nos regrets, mais nous ne saurions la ressusciter. Il y a ce pauvre enfantb qui lui reste, qui ne peut trouver son asile que chez vous. Vous me feriez un grand plaisir, si vous vouliez vous charger de son éducation, comme feu sa grand' mère l'a fait jusqu'ici. Vous pouvez facilement deviner les raisons que j'ai pour arranger cette affaire. Les appartements au château ne rencontreront aucune difficulté, et cela pourra se faire sous prétexte de l'attachement que vous avez de tout ce qui nous reste de feu la princesse.

Je suis avec toute l'estime, etc.

88. A LA MÊME.

(Janvier 1780.)



Madame,

Après avoir bien examiné le château, il ne se trouve que les chambres que ma nièce de Hollande a occupées qu'on puisse donner à la petite; je les fais d'abord accommoder pour cet effet, et la petite y pourra entier demain. Celles d'en haut seraient bonnes, mais elles sont froides, et quand des étrangers qualifiés viendraient ici, il faudrait déloger la petite, ce qui ici n'est pas nécessaire. Elle pourra donc y entrer demain. Je suis, madame, etc.


a La princesse Louise, veuve du Prince de Prusse, mourut le 13 janvier 1780. Voyez t. IV, p. 252, et t. XXV, p. 168.

b La princesse Frédérique. Voyez t. VII, p. 50.