<375>dans laquelle il ne faut s'engager qu'à bonnes enseignes. C'est en vous embrassant de tout mon cœur que je vous prie de me croire, etc.

259. AU MÊME.

Potsdam, 6 février 1776.



Mon très-cher frère,

L'accès de goutte, mon cher frère, dont j'ai souffert m'est à présent passé; reste à éviter de nouvelles rechutes. Votre amitié seule me guérirait, mon cher frère, au défaut de toute médecine. Il est sûr que les Autrichiens ont le dessein que je vous ai communiqué, que l'expédient que vous me suggérez, mon cher frère, est admirable;b mais vous pourrez gagner la confiance du neveu, à quoi je me ferai un devoir de contribuer de ma part. Je pourrai vous instruire de toutes nos affaires et de leur connexion, dont personne même des ministres n'est instruit; et cela rendra votre personne si nécessaire, que tout le monde sera obligé de recourir à vos lumières, et de vous prier de les aider. Je crois ce moyen infaillible, et j'espère que par amour pour cet État, que nos ancêtres ont tous servi, vous ne vous refuserez pas de vouloir le soutenir, d'autant plus que vous êtes l'unique duquel l'État puisse attendre de vrais services.

On m'écrit aujourd'hui de Pétersbourg ....


b On n'a pas retrouvé la lettre du prince Henri à laquelle ces mots ont trait.