<IX>

AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR.

Ce volume clôt la correspondance du Roi avec ses amis, formant un total de deux mille neuf cent vingt-trois lettres, dont mille huit cents de Frédéric. Il va jusqu'au 16 juin 1786, et renferme, outre la seconde partie de la correspondance avec d'Alembert, six correspondances suivies et un certain nombre de lettres isolées, plus un Supplément, en tout trois cent cinquante-neuf lettres, dont deux cent neuf du Roi.

I. CORRESPONDANCE DE FREDERIC AVEC D'ALEMBERT. (1746 - 30 septembre 1783.) Seconde partie. (6 janvier 1775 - 30 septembre 1783.)

Cette suite de la correspondance de Frédéric avec d'Alembert contient cent vingt-quatre lettres, parmi lesquelles il y en a cinquante-neuf de Frédéric. Quant aux autres détails relatifs à l'histoire de cette dernière des grandes correspondances du Roi avec ses amis, nous renvoyons le lecteur à l'Avertissement du précédent volume, article X.

<X>II. LETTRE DE FRÉDÉRIC A GARVE. (Novembre 1783.)

Nous tirons cette lettre de l'ouvrage connu sous le titre de : Briefwechsel zwischen Christian Garve und Georg Joachim Zollikofer. Breslau, 1804, p. 328, où elle est insérée dans la lettre de Garve, du 17 décembre 1783. Frédéric, grand admirateur de Cicéron, dit, t. VII, p. 70 et 128, que les Offices sont le meilleur ouvrage de morale qu'on ait écrit et qu'on puisse écrire, et il avait chargé Garve de les traduire en allemand, comme on peut le voir par la correspondance citée ci-dessus, p. 256.

Le professeur Chrétien Garve, né à Breslau le 7 janvier 1742, y mourut le 1er décembre 1798.

III. LETTRE DE FRÉDÉRIC AU COMTE DE LAMBERG. (26 février 1784.)

Maximilien-Joseph comte de Lamberg, chambellan de l'Empereur, né à Brünn le 22 novembre 1730, mort à Cremsier le 23 juin 1792, est auteur de plusieurs ouvrages français, tels que le Mémorial d'un mondain, les Fragments, les Époques raisonnées sur la vie d'Albert de Haller, le Canot, etc.

Le baron de Retzer dit, dans la préface de son édition des œuvres de M. d'Ayrenhoff (Des Herrn Cornelius von Ayrenhoff sämmtliche Werke. Wien, 1814, t. I, p. 5), que le comte de Lamberg avait eu le bonheur d'être en correspondance familière avec Frédéric. De toutes les lettres qu'ils ont pu échanger, nous ne connaissons que celle du Roi, du 26 février 1784, que nous avons trouvée dans les Œuvres d'Ayrenhoff, t. I, p. 5 et 6, et que nous reproduisons dans ce volume.

Le 2 janvier 1775, Frédéric remercie le comte de Hoditz « de la petite pièce de la plume du comte de Lamberg » qu'il lui avait envoyée (voyez t. XX, p. 272); nous présumons qu'il veut parler du Mémorial d'un mondain, que nous avons cité t. XIV, p. XVI, et t. XVIII, p. VIII.

<XI>IV. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE CHEVALIER DE CHASOT. (30 janvier 1755 - 12 avril 1784.)

Isaac-François-Egmont de Chasot était né en Normandie; l'année de sa naissance est inconnue; sa mère vivait à Caen en 1745. On a prétendu qu'il avait fait connaissance avec Frédéric pendant la campagne de 1734; mais il est impossible que le Prince royal se soit mis en relation avec lui au milieu de l'armée française, comme le disent quelques auteurs,III-a car Frédéric n'obtint pas de son père la permission qu'il lui demanda, après la campagne de Philippsbourg, d'aller voir les troupes françaises, et ce ne fut qu'en 1740, après son avénement, qu'il se rendit à Strasbourg dans ce but. S'il les avait vues plus tôt, il n'aurait pu écrire à Jordan, le 24 septembre 1740 : « Tu me trouveras bien bavard à mon retour; mais souviens-toi que j'ai vu deux choses qui m'ont toujours beaucoup tenu à cœur, savoir : Voltaire, et des troupes françaises. »III-b Il dit d'ailleurs expressément dans la Description poétique d'un voyage à Strasbourg, t. XIV, p. 184 : « Là (à Strasbourg) je vis enfin ces Français, etc. » Il est probable que Frédéric fit la connaissance de M. de Chasot à la cour de Mecklenbourg, quelque temps après la campagne de 1734. Cet officier fut dès lors un des hôtes les plus assidus et les plus intimes de Rheinsberg, où il partagea les études et les plaisirs de son auguste ami.III-c

A son entrée au service militaire, M. de Chasot fut nommé, le 2 mai 1741, capitaine et chef d'escadron au régiment de dragons du margrave de Baireuth, no 5, et il devint major le 9 juillet 1743. Il se distingua si honorablement dans la seconde guerre de Silésie, que le Roi ajouta à ses armoiries sur le tout un écu d'argent à l'aigle de sable, et aux cimiers deux drapeaux portant les lettres HF et le chiffre 66, allusion aux soixante-six drapeaux que le régiment de <XII>Baireuth avait pris à la journée de Hohenfriedeberg. Dans son rapport officiel sur cette victoire, Frédéric s'exprime en ces termes : « Action inouïe dans l'histoire, et dont le succès est dû aux généraux Gessler et Schmettau, au colonel Schwerin et au brave major Chasot, dont la valeur et la conduite se sont fait connaître dans trois batailles également. »IV-a Voici enfin ce qu'il écrivit à la mère du major, en lui envoyant une tabatière de grand prix : « Il y a longtemps que vous avez des droits sur mon attention par les services que m'a rendus M. votre fils. La mère d'un officier aussi brave et aussi universellement estimable ne peut attendre de ma part que les témoignages d'une véritable bienveillance, etc. »IV-b

Le 14 janvier 1746, M. de Chasot eut le malheur de blesser mortellement en duel son camarade le major Henri de Bronikowski.IV-c Après avoir subi sa peine à la forteresse de Spandow,IV-d il rentra au régiment, au mois de juin de la même année.

Frédéric ne se servit pas seulement des talents militaires de cet officier. L'Instruction pour le major de Chasot, faite à Potsdam, le 11 avril 1750, et conservée aux Archives de l'État (F. 92. Zz), renferme le passage suivant : « Le major de Chasot doit sonder les cours de Strélitz et de Schwerin, pour savoir si elles ne seraient pas dans la disposition d'entretenir un corps de troupes contre des subsides que le Roi leur payerait. » Les deux cours étaient également disposées à entrer dans les vues de Frédéric, qui pourtant, à ce qu'il parait, ne se réalisèrent pas.

Le 15 septembre 1750, M. de Chasot fut nommé lieutenant-colonel, et le 17 février 1752, il obtint sa démission, qu'il avait demandée. Il devint plus tard commandant de Lübeck, avec le grade de lieutenant-général danois. Le 17 juillet 1760, il épousa Camilla Torelli, fille d'un peintre italien. Elle était catholique comme lui, et lui donna deux fils, dont il est parlé dans la correspondance, Frédéric-Ulric, <XIII>né le 8 juin 1761, et Louis-Frédéric-Adolphe, né le 10 octobre 1763. tous les deux nés à Lübeck, baptisés et élevés dans la religion luthérienne. Le second servit d'abord avec distinction dans l'armée prussienne. Nommé major le 16 novembre 1805, et commandant de Berlin le 12 novembre 1808, il obtint, le 28 août de l'année suivante, la permission de prendre du service à l'étranger. Le 31 décembre 1812 (vieux style), il mourut, colonel russe, à Pleskow, au bord du lac Peipus. Frédéric-Guillaume III lui avait donné le titre de comte le 6 juillet 1798. Les deux fils du général de Chasol avaient déjà servi dans l'armée française, lorsque Frédéric, cédant aux instances réitérées de leur père, les plaça dans sa cavalerie.

Le général de Chasot vint deux fois rendre ses hommages au Roi; il séjourna auprès de lui au mois de décembre 1779, et du 23 janvier au 14 avril 1784. Il fut inhumé à Lübeck le 30 août 1797; le jour de sa mort est inconnu.

Il existe plusieurs portraits de Chasot au château de Berlin; il figure aussi dans le grand tableau qui représente Frédéric retournant à Sans-Souci avec ses généraux, après les manœuvres de Potsdam, peint par Cunningham et gravé par Clemens.

Notre édition renferme deux poésies que Frédéric adressa dans sa jeunesse à cet ami : L'Épître à Chasot, Sur la modération dans l'amour, t. X, p. 217, et l'Épître, t. XIV, p. 69.

Les originaux des dix lettres du Roi que nous présentons au lecteur appartiennent à la veuve du général-major baron Charles-Frédéric de Reitzenstein, née comtesse de Chasot, demeurant à Schönebeck sur l'Elbe, qui a bien voulu nous permettre d'en prendre copie. Ces dix lettres sont de la main d'un secrétaire, excepté la signature et les cinq post-scriptum; celui du 31 octobre 1779 a été écrit de la main gauche, au crayon, parce que le Roi avait la goutte à la main droite. Les deux lettres du chevalier de Chasot sont copiées sur les originaux conservés aux Archives de l'État, à Berlin (F. 92. Zz).

V. LETTRES DE FRÉDÉRIC A M. F.-C. ACHARD. (1er octobre 1770 - 29 juin 1784.)

François-Charles Achard naquit à Berlin le 28 avril 1754, et mourut à sa campagne de Cunern en Silésie, le 20 avril 1821. En <XIV>1782, Frédéric l'avait nommé directeur de la classe de physique de l'Académie des sciences, à la place de Marggraf.VI-a

Nous devons à M. le conseiller intime Mitscherlich les trois lettres de Frédéric à M. Achard que nous présentons au lecteur.

VI. CORRESPONDANCE DE FREDERIC AVEC LE COMTE CHARLES-GUILLAUME FINCK DE FINCKENSTEIN. (3 août 1759 - 28 mai 1780.)

Charles-Guillaume comte Finck de Finckenstein, fils du feld-maréchal de ce nom, qui avait été le gouverneur de Frédéric, naquit à Berlin le 11 février 1714. Nous avons raconté, tome III, p. 17, la rapide carrière diplomatique de cet ami de jeunesse du Roi, qui l'honorait d'une estime et d'une amitié particulières, et qui, en l'envoyant comme ministre plénipotentiaire à Saint-Pétersbourg, lui conféra le titre de ministre d'État le 25 février 1747. A cette occasion, le monarque écrivit au comte de Podewils, son premier ministre de Cabinet :VI-b « Finck a du mérite, et ses talents prématurés m'empêchent de lui refuser un caractère prématuré pour son âge. Dites-lui qu'il soit ministre, puisqu'il en est digne, et qu'il continue à me servir comme il a fait jusqu'à présent. »

Après la mort du baron de Mardefeld, le Roi nomma le comte de Finckenstein second ministre de Cabinet, le 4 juin 1749, et après celle du comte de Podewils, arrivée le 29 juillet 1760, il lui confia tout le département des affaires étrangères. En 1763, le comte de Finckenstein devint premier ministre du même département.

Le 21 mai 1762, après l'heureux rapprochement qui s'était opéré entre les cours de Berlin et de Saint-Pétersbourg,VII-a Frédéric décora son ministre des affaires étrangères de l'ordre de l'Aigle noir; en 1778 enfin, il le choisit avec son collègue M. de Hertzberg pour <XV>le représenter dans les négociations qui eurent lieu au couvent de Braunau.VII-b Le comte de Finckenstein mourut le 3 janvier 1800.

De même que le ministre d'État comte de Podewils l'avait fait auparavant pour les Mémoires de Brandebourg et pour l'Histoire de mon temps, le comte de Finckenstein fournit aussi à Frédéric, du mois de mai au mois de novembre 1763. de nombreux matériaux tirés des Archives, tant pour la partie militaire que pour la partie politique et diplomatique de l'Histoire de la guerre de sept ans, comme on peut le voir par les lettres 7-11 de notre collection.

Les dix-neuf lettres que nous présentons au lecteur proviennent de diverses sources : nous avons trouvé les numéros 1-5 et 7-12 aux Archives du Cabinet (Caisse 351, B; Caisse 352, D; F. 148, D; et Caisse 332, C); le numéro 6 est la copie d'un autographe de la Bibliothèque royale; les numéros 13 et 14 sont un présent fait à l'Editeur par les archives de Madlitz, terre de la famille des comtes de Finckenstein;VII-c les numéros 15-17 sont tirés du journal de M. de Woltmann, Geschichte und Politik, Berlin, 1801, in-8, t. III, p. 383 et 384; le numéro 18 est extrait de l'ouvrage de J.-D.-E. Preuss, Friedrich der Grosse, eine Lebensgeschichte, t. I, p. 450; enfin, le numéro 19 est tiré de l'ouvrage de MM. Klaproth et Cosmar, Der Wirklich Geheime Staats-Rath, p. 430 et 431.

Nous ajoutons à cette correspondance un Appendice fort intéressant, L'Instruction secrète pour le comte de Finck, disposition testamentaire écrite par Frédéric à Berlin, le 10 janvier 1757. L'autographe de cet inestimable monument de la sagesse, de l'héroïsme et du patriotisme d'un grand roi est conservé aux Archives de l'État (Archiv-Cabinet, 347. D). Cette pièce, composée de trois pages in-quarto, est très-soigneusement écrite sur du papier à tranche dorée. Nous en donnons deux textes, l'un imprimé selon nos principes, l'autre exactement copié sur l'autographe. L'Instruction secrète pour le comte de Finck date du temps qui s'écoula entre la capitulation des Saxons à Pirna et la grande victoire de Prague. Depuis la bataille de Varsovie, en 1656, jusqu'à cette époque, c'est-à-dire pendant un siècle entier, les guerres de nos monarques n'avaient été qu'une suite de triomphes. L'Instruction du 10 janvier 1757 prévoit la possibilité d'événements tels que les journées de Kolin, de Hochkirch et de Kunersdorf.

<XVI>Frédéric écrit au prince Henri son frère, de Breslau. 14 janvier 1758 : « J'ai ici le comte Finck, KnyphausenVIII-a et d'Argens;VIII-b je suis aise de pouvoir jouir, du moins pendant quelque temps, d'une société douce, pour perdre ce que cette terrible campagne pouvait avoir répandu de sauvage dans les mœurs. »

L'Épître XVI, La vertu préférable à l'esprit (t. X, p. 209), est adressée à Finck.

On voit, par ce qui précède, que personne n'était plus digne que cet homme d'État de représenter le ministère des affaires étrangères sur le grand monument de Frédéric, exécuté par Chrétien Rauch.

On trouve une biographie du comte de Finckenstein dans Karl Ludwig v. Woltmann's sämmtliche Werke, Berlin, 1827, cinquième livraison, t. II, p. 113 à 146.

VII. CORRESPONDANCE DE FREDERIC AVEC MIRABEAU. (22 janvier - 15 avril 1786.)

Honoré-Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau, né le 9 mars 1745, mort le 2 avril 1791, vint à Berlin pour la première fois le 19 janvier 1786, et s'y rendit de nouveau au mois de mai de la même année. A la suite de ces deux voyages, il publia, en 1788, son ouvrage, De la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, en sept volumes in-8, et en 1789 (sous le voile de l'anonyme), son Histoire secrète de la cour de Berlin, ou Correspondance d'un voyageur français, depuis le 5 juillet 1786 jusqu'au 19 janvier 1787, ouvrage posthume, en deux volumes.

Frédéric s'exprime ainsi dans sa lettre au prince Henri son frère, du 25 janvier 1780 : « Nous avons ici un M. Mirabeau, que je ne connais point; il viendra aujourd'hui chez moi. Autant que j'en peux juger, c'est un de ces efféminés satiriques qui écrivent pour et contre tout le monde. On dit que cet homme va chercher un asile <XVII>en Russie, d'où il pourra publier ses sarcasmes impunément contre sa patrie. »IX-a

Nous avons tiré les trois lettres de Frédéric à Mirabeau, et celle du Roi au comte de Goertz qui y est jointe, des Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau, écrits par lui-même, par son père, son oncle et son fils adoptif, Paris, Adolphe Guyot, libraire, 1834, t. IV, p. 288-292, et 296. Quant aux quatre lettres de Mirabeau, nous les avons exactement copiées sur les originaux conservés aux Archives de l'État (F. 18. Qq), à Berlin.

VIII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE BARON DE GRIMM. (20 août 1770-12 mai 1786.)

Frédéric-Melchior baron de Grimm, fils d'un pasteur, naquit à Ratisbonne le 26 décembre 1723.IX-b Il accompagna à Paris, en qualité de gouverneur, les enfants du comte de Schomberg, et, quoiqu'il y acceptât diverses fonctions, il resta toujours fidèle au culte de la science et à l'amitié des hommes de lettres les plus distingués de la France. La révolution le décida à se retirer dans sa patrie. Il mourut à Gotha le 19 décembre 1807.

Les chanteurs italiens étant arrivés à Paris, Grimm se déclara hautement pour les Bouffonistes, et écrivit, en 1753, le Petit prophète de Böhmischbroda contre le parti de la capitale, celui des Lullistes, qui défendait la musique française. Cette brochure piquante est souvent citée dans les lettres de Frédéric.IX-c

On voit par les lettres de ce prince à la duchesse de Saxe-Gotha, du 26 mai 1763, du 17 et du 26 février 1766, que Grimm profita de <XVIII>son séjour à Paris pour entrer en relation avec lui, et qu'il était déjà son correspondant littéraire du vivant de Thieriot.X-a

Le baron de Grimm vint à Berlin au mois de septembre 1769,X-b au mois de mai 1773,X-c au mois de juillet 1776, et au mois de septembre 1777;X-d il fut toujours bien accueilli par Frédéric, qui l'estimait et qui aimait sa conversation.

La correspondance que nous présentons au lecteur se compose de vingt-sept lettres, savoir, dix du Roi et dix-sept du baron de Grimm. La première lettre de celui-ci, du 20 août 1770, encore inédite, se trouve en original aux Archives royales; la réponse de Frédéric, du 26 septembre 1770, a toujours passé pour une lettre adressée à Voltaire, et c'est pour cela qu'elle se trouve dans les éditions les plus renommées de la correspondance du Roi avec ce dernier,X-e Nous imprimons cette lettre d'après une copie que nous devons aux Archives de Darmstadt, ainsi que la copie de la lettre inédite de Frédéric, du 10 novembre 1772. Nous avons tiré les huit autres lettres de Frédéric des Œuvres posthumes, Berlin, 1788, t. XII, p. 82-90, et treize des lettres de Grimm du Supplément aux Œuvres posthumes, t. III, p. 159-194. Les trois lettres de Grimm, du 22 septembre 1783, du 23 juin et du 19 novembre 1784, ont été copiées sur les autographes conservés aux Archives de l'État.

Le Roi écrit à Voltaire, le 13 (15) décembre 1775 : « J'ai reçu une lettre de Grimm, qui vous a vu. » Cette lettre est perdue, et ce n'est peut-être pas la seule.

<XIX>IX. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE MARQUIS DE CONDORCET. (22 décembre 1783-1786.)

Marie-Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, né en Picardie le 17 septembre 1743, et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences de Paris, remporta, le 4 juin 1778, le prix du concours ouvert par l'Académie de Berlin sur la théorie des comètes. Plus tard, il fut élu membre de ce corps, et son élection fut approuvée par le roi Frédéric-Guillaume II, le 21 novembre 1786. Mais, à cause de ses discours politiques, il fut rayé du tableau sur un ordre de Cabinet du 20 janvier 1793. Proscrit avec les Girondins. Condorcet, arrêté à Bourg-la-Reine, s'empoisonna dans la nuit du 7 au 8 avril 1794.

Nous tirons la correspondance de Frédéric avec ce savant, à une seule lettre près, des Œuvres posthumes de Frédéric II, A Berlin, 1788, savoir, les neuf lettres du Roi du douzième volume, p. 71-82, et les huit lettres du marquis de Condorcet du quinzième volume, p. 261-284. Le numéro 18 est copié sur l'autographe de Condorcet, conservé aux Archives de l'État (F. 18. Oo).

X. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE CHEVALIER DE ZIMMERMANN. (6 - 16 juin 1786.)

Jean-George de Zimmermann, né à Brugg en Argovie le 8 décembre 1728, médecin ordinaire du roi d'Angleterre, et demeurant à Hanovre, y mourut le 7 octobre 1795. Nous tirons les deux lettres de Frédéric à ce célèbre médecin et la réponse de celui-ci de l'ouvrage : Über Friedrich den Grossen und meine Unterredungen mit Ihm kurz vor seinem Tode. Von dem Ritter von Zimmermann, Leipzig, 1788, petit in-8, p. 9, 12 et 13.

Le médecin hanovrien ayant voulu se faire valoir auprès de la <XX>duchesse douairière Charlotte de Brunswic, Frédéric écrivit à celle princesse, le 10 août 1786, que Zimmermann lui avait été inutile.

SUPPLEMENT AUX DIX VOLUMES DE LA CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC SES AMIS.

Les douze groupes de ce Supplément se suivent selon le même principe que les dix volumes de la correspondance de Frédéric avec ses amis, c'est-à-dire, en commençant par les correspondants avec lesquels le commerce épistolaire a cessé le plus tôt.

I. CORRESPONDANCE DE FREDERIC AVEC LE COMTE DE MANTEUFFEL. (28 novembre 1735 - 7 novembre 1736.)

Après avoir donné, t. XVI, p. 115-117, une lettre de Frédéric au comte de Manteuffel, du 11 mars 1736, nous avons eu la satisfaction d'acquérir les copies d'une correspondance entre Frédéric et ce ministre, composée de dix-huit lettres du Prince royal et de vingt lettres de M. de Manteuffel, avec quelques pièces en vers et en prose qui y appartiennent, plus une lettre de Frédéric au prince d'Orange, une lettre du général de Grumbkow au comte de Manteuffel, et une lettre de celui-ci à Grumbkow. Nous n'avons réussi à trouver ni les originaux de cette correspondance, ni ceux des pièces qui y sont annexées. Ces papiers n'existent plus dans les archives de la famille de feu le feld-maréchal comte de Seckendorff (à Meuselwitz, près d'Altenbourg), d'où nos copies ont été tirées en 1833, et les Archives impériales de Vienne ne conservent que les copies de douze lettres tirées des archives de Meuselwitz, et en très-mauvais <XXI>état. Nos copies ne sont pas, il est vrai, très-exactes, et il s'y trouve plusieurs lacunes, que nous avons régulièrement indiquées par des points; mais elles ont une valeur intrinsèque considérable pour l'autobiographie de Frédéric pendant deux années où sa correspondance est fort incomplète. Plusieurs des lettres de Frédéric sont datées de Rheinsberg, mais aucune ne renferme dans notre texte le nom de Remusberg, qu'il donna de préférence à ce château, à partir du 26 août 1736.

On peut consulter, au sujet du comte de Manteuffel, le t. XVI de cette édition, p. VIII et IX, no VI, ainsi que les Mémoires de la margrave de Baireuth, Brunswic, 1810, t. I, p. 28 et suivantes, et le Journal secret du baron de Seckendorff, A Tubingue, 1811. C'est dans ce dernier ouvrage que se manifeste le plus clairement la liaison intime qui existait entre le comte de Manteuffel et le général de Grumbkow. Enfin, les Souvenirs d'un citoyen (par Formey), A Berlin, 1789, renferment, t. I, p. 39 et suivantes, quelques renseignements utiles; l'auteur prétend, page 43, que c'était une propriété du comte de Manteuffel qui avait donné à Frédéric l'idée du nom de Sans-Souci. « Ce seigneur, dit-il, avait en Poméranie une petite maison de plaisance à laquelle il avait donné le nom de Kummerfrei, dont Sans-Souci est la traduction. » Le lecteur remarquera d'ailleurs facilement une grande affinité entre cette correspondance et celles de Frédéric, soit avec M. de Grumbkow, soit avec le comte de Seckendorff, imprimées dans notre seizième volume.

II. LETTRE DE M. DUHAN DE JANDUN A FRÉDÉRIC (29 janvier 1738.)

Nous avons tiré cette lettre de la collection d'autographes des Archives de l'État (F. 18. Pp); la réponse se trouve dans notre t. XVII, p. 310, numéro 9.

<XXII>III. LETTRE DU BARON DE LA MOTTE FOUQUÉ A FRÉDÉRIC. (11 juin 1740.)

Nous tirons cette lettre de la même source que la précédente (F. 18. Pp); la réponse se trouve t. XX, p. 127, numéro 6.

IV. LETTRE DE GRESSET A FRÉDÉRIC. (10 avril 1748.)

Cette lettre provient aussi de la collection d'autographes des Archives de l'État (F. 18. Pp); la réponse se trouve t. XX, p. 6, no 3. Voyez de plus l. c., p. I et II, no I, et p. 1-12; t. XXI, p. 204; t. XXII, p. 56; t. XXIII, p. 268; et ci-dessous, p. 439, 440, 522, 523 et 527.

V. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE COMTE DE ROTTEMBOURG. (30 octobre 1742 - 5 août 1751.)

Frédéric-Rodolphe comte de Rottembourg, proprement Rothenburg, naquit à Polnisch-Netkow près de Crossen, le 5 septembre 1710. A l'âge de dix-sept ans, il entra au service de la France, et, en 1732, il combattit en Afrique, comme volontaire, avec les Espagnols.XIV-a L'année suivante, il se convertit au catholicisme, et fit la campagne du Rhin en qualité d'aide de camp du duc de Berwick.XIV-b Rappelé par Frédéric en 1740, il fut nommé, après la bataille de Mollwitz, général-major et chef du régiment de dragons no 3, en garnison à Cüstrin. Il fut fait chevalier de l'ordre de l'Aigle noir sur le champ de bataille de Chotusitz, où il avait eu un bras cassé et des <XXIII>blessures à l'autre bras et à la poitrine.XV-a Au mois de février 1744, il fut chargé d'une mission diplomatique à la cour de France.XV-b Le comte de Rottembourg se signala de nouveau dans la seconde guerre de Silésie, et, le 18 mai 1745, il fut promu au grade de lieutenant-général, quoique sa santé fût déjà profondément altérée. Il mourut à Berlin le 29 décembre 1751. entre les bras de Frédéric; son corps fut déposé dans le caveau de l'église de Sainte-Hedwige. Sa femme, fille du marquis de Parabère, ne lui avait donné qu'un fils, qui mourut avant le baptême, en 1736.XV-c

Cet homme aimable, qui ne se distingua pas moins en temps de paix qu'à la guerre, était l'ami intime de Frédéric,XV-d et ce prince lui dédia, le 11 octobre 1749, son Épître IV, Sur les voyages.XV-e

Les originaux de la correspondance de Frédéric avec le comte de Rottembourg sont conservés aux Archives de l'État.XV-f Nous en avons copié quarante-cinq pièces, dont trente-sept de Frédéric et huitXV-g de Rottembourg. Le lecteur trouvera sans doute que cette correspondance a beaucoup de rapport avec les lettres écrites par le Roi à Jordan. Il règne dans ces deux correspondances un ton intime, cordial et enjoué, qui respire la jeunesse et le bonheur. En outre, les lettres adressées au comte de Rottembourg offrent souvent un grand intérêt par les affaires qui y sont traitées.

L'Appendice ajouté à cette correspondance renferme les deux lettres de Frédéric à Louis XV et à la duchesse de Châteauroux, avec les réponses; ces pièces sont tirées des Archives de l'État.

<XXIV>VI. LETTRES DE FRÉDÉRIC AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN. (10 janvier 1741 et 2 octobre 1756.)

Le feld-maréchal Kurd-Christophe comte de Schwerin, né le 26 octobre 1684 à Lowitz près d'Anclam, est souvent cité dans les Œuvres historiques de Frédéric, et chacun-sait la glorieuse part qu'il eut à la victoire de Mollwitz (t. II, p. 84). Il quitta brusquement l'armée, en Bohême, vers la fin du mois d'avril 1742 (t. XVII, p. 211); il agit de même en 1744 (t. III, p. 82), et il annonça au Roi. le 16 novembre, de Francfort-sur-l'Oder, qu'il y était arrivé le 13, après s'être éloigné de Prague le 4 pour des raisons de santé. Le 17 avril 1745, il lui écrivit de Schwerinsbourg qu'il était rétabli, et lui offrit ses services;XVI-a mais il ne fut mandé à Berlin qu'au mois de décembre 1747, après la mort de son rival le prince Léopold d'Anhalt-Dessau.XVI-b Frédéric rapporte, t. IV, p. 133, 134, 135 et 136, la mort glorieuse du feld-maréchal à la bataille de Prague, et le 28 avril 1769, il lui érigea sur la place Guillaume, à Berlin, une statueXVI-c commencée par le sculpteur Gaspard-Balthasar Adam, de Nancy, et achevée, après la mort de celui-ci, arrivée en 1761, par Sigisbert Michel, de Paris. Le corps du comte de Schwerin repose dans le caveau de son château de Wussecken, près de Schwerinsbourg, en Poméranie.

Nous devons la lettre de Frédéric au maréchal, du 10 janvier 1741, à la Bibliothèque de l'Ermitage impérial de Saint-Pétersbourg. La pièce du 2 octobre 1756 a été copiée aux Archives de l'État (F. 90. L) sur le manuscrit d'un conseiller de Cabinet, et collationnée sur l'ancienne édition citée t. IV, p. 104. Notre texte en est la première reproduction exacte.

<XXV>VII. LETTRE DE FRÉDÉRIC AU FELD-MARÉCHAL JACQUES KEITH. (3 février 1708.)

Le feld-maréchal Keith périt à la bataille de Hochkirch, à l'âge de soixante-deux ans, en combattant à la tête du régiment de Kannacher et du peu de troupes qu'il axait ralliées pour reprendre les batteries perdues.

La lettre du 3 février 1738, tirée des Archives de l'État (F. 87. N), sert de supplément à notre vingtième Volume, p. 335.

On peut consulter au sujet de Keith notre t. IV, p. 6. 241 et 242; t. IX, p. 265; t. X, p. 226; t. XII, p. 108; et t. XV, p. II.

VIII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LA PRINCESSE JEANNE-ÉLISABETH D'ANHALT-ZERBST. (30 décembre 1743 - 14 mars 1758.)

Jeanne-Élisabeth, fille de Chrétien-Auguste, duc de Holstein-Gottorp, naquit le 24 octobre 1712. Elle épousa Chrétien-Auguste, duc d'Anhalt-Zerbst, le 8 novembre 1727, et mourut à Paris le 30 mai 1760. Son mari, gouverneur de Stettin, et, depuis 1742, feld-maréchal prussien, était décédé le 16 mars 1747. La princesse Sophie-Auguste-Frédérique, sa fille, née à Stettin le 2 mai 1729, devint, le 1er septembre 1745, femme de Pierre, grand-duc de Russie, et, après la mort de ce prince, en 1762, impératrice de Russie sous le nom de Catherine II. Voyez t. V, p. 210 et suivantes, et ci-dessous, p. 644.

Cette correspondance se compose de six pièces, et de trois lettres de Frédéric à l'impératrice Élisabeth de Russie, annexées aux numéros 2 et 5. Nous devons les numéros 1, 2 (avec la pièce annexée), 4 et 6 à M. C.-Fr. Sintenis, à Berlin, et à son oncle, le professeur Sintenis, à Zerbst; les numéros 3 et 5 sont tirés des Archives royales (F. 98. Bb), et les deux pièces annexées au numéro 5 proviennent de la même source (F. 110. N). Huit de ces lettres sont de Frédéric, <XXVI>et le numéro 3 seulement, de la princesse Jeanne-Élisabeth d'Anhalt-Zerbst.

IX. LETTRE DE FRÉDÉRIC A SIR ANDREW MITCHELL. (17 février 1762.)

Sir Andrew Mitchell, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la Grande-Bretagne à la cour de Berlin depuis le 11 mai 1756 jusqu'à sa mort, arrivée le 28 janvier 1771, fut le fidèle compagnon de Frédéric dans tout le cours de la guerre de sept ans.XVIII-a Il naquit à Edimbourg le 15 avril 1708, et non à Aberdeen en 1710, comme nous l'avons dit par erreur t. XII, p. 224, où nous avons imprimé l'Épître à monsieur Mitchell, Sur l'origine du mal. Les Memoirs and papers of Sir Andrew Mitchell, by Andr. Bisset, Londres, 1850, deux volumes, sont une source précieuse pour l'histoire de la guerre de sept ans, et contribuent à faire connaître le caractère de Frédéric. C'est de cet ouvrage, t. II, p. 260-262, que nous avons tiré la lettre du 17 février 1762, dont le contenu est analogue à celui de la lettre de Frédéric à M. Gudowitsch, t. XVII, p. 405 et 406.

X. LETTRE DE FRÉDÉRIC AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL DE KROCKOW. (29 avril 1762.)

Cette lettre, que nous avons copiée sur l'original conservé par madame de Waldaw, née Ernst d'Ernsthausen, à Berlin, sert de supplément au t. XX, p. 195 à 198.

<XXVII>XI. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LA DUCHESSE LOUISE-DOROTHÉE DE SAXE-GOTHA. (23 janvier 1760 et 27 août 1763.)

Ces deux lettres inédites, que nous devons à M. Fr. Forster, complètent la correspondance imprimée t. XVIII de notre édition; l'une aurait dû être placée entre les numéros 10 et 11, p. 198 et 199; la réponse à l'autre se trouve p. 267 et 268, numéro 53.

XII. LETTRES DE FRÉDÉRIC A LA COMTESSE DE SKORZEWSKA. (11 février 1767 - 17 septembre 1773.)

Notre tome XX présente, p. 17-23, quatre lettres de Frédéric à la comtesse de Skorzewska, et quatre à ses enfants et parents. Nous exprimions dans l'Avertissement, p. IV, nos regrets de n'avoir pas pu nous procurer le recueil des lettres de Frédéric à la comtesse de Skorzewska, faisant partie de la collection d'autographes de M. William Upcott, à Londres. Cependant nos efforts ne sont pas restés sans résultat; par suite des recherches que nous avons fait faire en Angleterre, ce recueil est parvenu dans la bibliothèque privée de Sa Majesté, et de là dans les Archives de la maison royale. Les cinquante-six lettres dont il se compose appartenaient originairement au comte Frédéric de Skorzewski, fils de la comtesse et filleul de Frédéric; puis l'abbé Charles-Jean-Marie Denina les avait eues en sa possession avant qu'elles allassent enrichir la collection Upcott. Toutes ces lettres sont de la main d'un secrétaire; celle du 5 décembre 1768 porte une apostille autographe. Les vingt pièces au moyen desquelles nous complétons notre ancien recueil nous ont seules paru mériter d'être reproduites; les numéros 1, 2 et 4 se trouvent en original dans celui de M. Upcott, auquel manquent nos numéros 3, 5 et suivants. Le mot beaucoup, qu'on lit avant augmenté le plaisir, dans notre numéro 2, ne se trouve pas dans l'original de la collection Upcott; celle-ci, en revanche, porte convalescence au lieu de conservation, qui se trouve dans notre numéro 4.

<XXVIII>Dix-neuf de ces lettres sont adressées à la comtesse de Skorzewska. et une à son mari.

Outre la Table des matières, nous ajoutons à ce volume une Table chronologique générale, qui réunit les deux cent trente lettres contenues dans le corps du volume et les cent vingt-neuf lettres que renferme le Supplément.

Aux dix volumes de la correspondance de Frédéric avec ses amis viendront se joindre les deux tomes suivants, qui contiendront sa correspondance avec sa famille et sa correspondance allemande.

Berlin, 16 novembre 1852.

J.-D.-E. Preuss,
Historiographe de Brandebourg.


III-a Voyez les Lettres familières et autres, de M. le baron de Bielfeld, A la Haye, 1763, t. I, p. 67 et 68, et la Correspondance familière et amicale de Frédéric II avec U.-F. de Suhm, A Berlin, 1787, t. I, p. 199.

III-b Voyez t. XVII, p. 77 et 78.

III-c Voyez t. X, p. 217; t. XI, p. 27 et 36; t. XVI, p. 343; et t. XVII, p. 69. Voyez aussi la lettre de Frédéric à Fouqué, du 23 novembre 1736, t. XX, p. 123, et la lettre de Voltaire à Frédéric, 1751, t. XXII, p. 307.

IV-a Mémoires pour servir à l'histoire des années 1744 et 1745, A Berlin, chez Haude et Spener, 1746, in-8, p. 128. Voyez aussi notre édition des Œuvres de Frédéric, t. III, p. 129 et 160, et t. XI, p. 197 et suivantes.

IV-b Voyez l'ouvrage du baron de Krohne intitulé : Allgemeines Teutsches Adels-Lexicon, Lübeck, 1774, in-fol., t. I, première partie, p. 337.

IV-c Voyez ci-dessous, p. 331, l'Appendice de la correspondance de Frédéric avec M. de Chasot.

IV-d Urkundenbuch zu der Lebensgeschichte Friedrichs des Grossen von J. D. E. Preuss, t. V, p. 81, 82, 83, 84 et 85, nos 18, 21, 22 et 26.

IX-a Voyez ci-dessous, p. 282 et 307.

IX-b Voyez la Notice sur le baron de Grimm, en tête de la Correspondance littéraire, philosophique et critique adressée à un souverain d'Allemagne, par le baron de Grimm et par Diderot. Seconde édition, A Paris, 1812, t. I, p. IX. Voyez aussi Hans de Thümmel, Historische, statistische, geographische und topographische Beyträge zur Kenntniss des Herzogthums Altenburg. Altenbourg, 1820, in-fol., p. 76 et 77.

IX-c Voyez t. XVIII, p. 100 et 259, et t. XXIV, p. 575.

VI-a Voyez la lettre de d'Alembert à Frédéric, du 3 octobre 1775, et celles de Frédéric à d'Alembert, du mois de janvier 1780, et du 13 (23) janvier 1782, ci-dessous, p. 32, 156 et 237. Le directeur Achard était petit-neveu du pasteur Antoine Achard. Voyez t. XVI, p. IX, et p. 119-126.

VI-b Notre copie de ce billet est prise sur l'autographe conservé aux Archives du Cabinet.

VII-a Voyez t. V, p. 174-178, et t. XIX, p. 358.

VII-b Voyez t. VI, p. 169 et 170.

VII-c Voyez t. XIX, p. 88 et 89.

VIII-a Dodo-Henri de Knyphausen, conseiller intime de légation et ministre plénipotentiaire prussien à Paris depuis 1754 à 1756, et à Londres depuis 1758 à 1763. Voyez t. XX, p. 57 et 312, et ci-dessous, p. 303 et 341.

VIII-b Voyez t. XIX, p. 54, 55 et 56, nos 40 et 42.

X-a Voyez t. XVIII, p. 259, 290 et 291, et t. XIII, p. 108.

X-b Frédéric dit dans sa lettre à d'Alembert, du 25 novembre 1769 : « Je suis bien aise d'avoir fait la connaissance du sieur Grimm; c'est un garçon d'esprit, qui a la tète philosophique, et dont la mémoire est ornée de belles connaissances. » Voyez encore ci-dessous, p. 367 et 368.

X-c Frédéric écrit à d'Alembert, le 27 avril 1773 : « Grimm vient faire un tour ici; il accompagne le prince héréditaire de Darmstadt. J'espère d'apprendre par lui de vos nouvelles. »

X-d Voyez t. XXIII, p. 431 et 460, et ci-dessous, p. 97. Frédéric dit dans sa lettre inédite à son frère le prince Henri, du 26 septembre 1777 : « Grimm a passé ici. »

X-e Œuvres complètes de Voltaire, édition de Kehl, t. LXV, p. 423; Œuvres posthumes de Frédéric le Grand, roi de Prusse. (A Bâle) 1788, t. II, p. 439; Supplément aux Œuvres posthumes de Frédéric II. Cologne, 1789, t. II, p. 453; Œuvres de Voltaire, édit. Beuchot, t. LXVI, p. 428.

XIV-a Voyez t. I, p. 186.

XIV-b L. c., p. 192 et 193.

XV-a Voyez t. II, p. 137, 166 et 168.

XV-b Voyez t. III, p. 44 et 45.

XV-c Voyez Leben grosser Helden, par Pauli, t. IV, p. 273-300.

XV-d Voyez t. XXII, p. 108, 109, 110 et 324.

XV-e Voyez t. X, p. 91-100.

XV-f Les numéros 1-15, 27, et 34-45 F. 94. Fff; les numéros 16-26 F. 24. K; et les numéros 28-33 F. 84. L.

XV-g Les numéros 8, 17, 19, 20, 22, 25, 26 et 41.

XVI-a Ces derniers détails sont tirés de la correspondance inédite de Frédéric avec le feld-maréchal comte de Schwerin, conservée aux Archives de l'État.

XVI-b Voyez t. II, p. 127, et t. III, p. 82.

XVI-c Voyez t. IX, p. 265, et t. XXIV, p. 713.

XVIII-a Voyez t. V, p. 75; ci-dessous, p. 342; et l'Éloge de Mylord Maréchal, par d'Alembert, Paris, 1779, p. 80. Frédéric dit dans sa lettre au prince Guillaume son frère, de Potsdam, 12 mai 1756 : « Nous avons ici le Mitchell anglais, qui est un très-bon homme, qui paraît fort au fait des affaires de, son pays, et qui ne manque pas d'esprit. »